dimanche 22 décembre 2013

Et chaque fois que le doute m'envahit, je la revois. Je revois ce petit museau immobile, ce petit museau qui s'est tant de fois blotti contre moi. Je n'ai pas le droit de douter. Pas le temps d'hésiter, il faut que j'avance, que je donne tout. Et puis, il faut que je trouve mon propre combat. J'ai fini par saisir pourquoi est-ce je me perdais. Tous ces gens, toutes ces actions, je veux faire de même. Mais je ne suis pas eux. Je ne veux pas faire comme eux. Je dois trouver ma voie, la créer, je dois trouver ma cause. Après tout, je ne peux me voiler la face éternellement, n'aider que les humains n'a jamais été mon objectif premier. Moi, c'est eux. J'ai ce besoin irrépressible de me donner, corps et âmes, pour les sauver de la cruauté humaine, de l'humain. Je ne sais pas encore quand, ni comment, mais je sais que je finirai par trouver ce que je cherche, ceux qui m'attendent. Je ne partirai pas de ce monde sans avoir sauvé des vies. Car j'ai fini par réaliser que c'est ça qui me tenait si vivante, les sauver, coûte que coûte. Pour moi, les veiller jour et nuit n'est en rien un sacrifice, c'est tout le contraire. Les regarder se battre pour vivre. C'est ça qu'il me faut. C'est ça que je veux. Les aider, les accompagner dans ce combat. Parce que moi aussi, je suis une battante, moi non plus, je ne baisse jamais les bras. Je ne laisserai pas les humains détruire ces merveilles pour leur bon plaisir, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour être quelqu'un. Pas un nom, mais quelqu'un. Un visage qui les aura sauvé, un corps qui leur aura apporté toute la chaleur d'une vie, un coeur qui leur aura tout donné. Je ne sais pas d'où me vient cet amour débordant, cette nécessité de le leur donner, ça a toujours été ainsi. Je ne supporte pas d'avoir tant reçu sans le partager à ceux qui en ont mille fois plus besoin que moi. Ils vivent, ressentent. Et je serai là, jusqu'à mon dernier souffle, pour ranimer le leur. Ils sont mon monde, mon refuge, ma bulle. Depuis le départ ils m'accompagnent, ils font parti de ce que je suis. Tant pis si pour le moment mon combat ne se fait que depuis ma chambre, entre cours de neurosciences et apprentissage du langage, je sais que je finirai par atteindre mes buts, que je finirai par me trouver, par m'épanouir. Tant pis si je dois me cloîtrer toute la journée. Au fond de moi, je sais qu'il n'y a que comme ça que je pourrai y arriver. Il n'y a que comme ça que je pourrai être présente au moment voulu. Car oui, il y a quelque chose qui m'attend. Des êtres qui m'attendent. Et j'arrive. Peu à peu. 

lundi 16 décembre 2013

11. "Vous avez aussi fait pas mal d'expériences débiles ensemble."

Y a-t-il des mots pour décrire ce genre d'amitiés ? Pour expliquer ces regards ? J'en doute. Ce serait compliquer quelque chose de si simple, de si innocent. Ce serait parler pour ne rien dire car ça se vit, ça se respire. C'est une force, une complicité, une étincelle. Quoi que l'on devienne, où que l'on aille, on se retrouvera toujours de la même façon. C'est ça le truc, c'est qu'on se retrouvera toujours. D'une manière ou d'une autre. Je ne saurais me passer de ces rires complices, guérisseurs. On grandi, on se forge des personnalités propres et différentes, mais au final si complémentaires. Nous avons ces souvenirs, ces briques, ce ciment. Nous sommes un mur indestructible. 
Et puis dans le fond, serions-nous vraiment nous-même sans l'autre ?



Vingt ans. Vingt ans les cocos. Je pensais qu'à cet âge là je ressemblerais à une jeune femme, mûre et affirmée. Pourtant, je suis toujours la même enfant qu'hier. Je m'extasie toujours devant un arc-en-ciel, je ris toujours à des blagues puériles. Je ne veux pas grandir, je ne veux pas entrer dans ce monde d'adultes. Il me fait peur, il n'est pas drôle. Je mentirai en disant que j'attendais ce jour avec impatience, car la vérité est que je le redoutais. C'est un cap, et je n'aime pas les cap. Je n'aime pas les changements. Je n'aime pas les pages de ma vie qui se tournent. Pourtant, c'est avec des étoiles pleins les yeux que je m'endors ce soir. Commencer cette journée avec des amis vous chantant un joyeux anniversaire en plein amphi et la terminer en riant plus d'une heure au téléphone, sans compter tous les adorables et touchant petits messages au fil des heures, comment ne pas succomber ? Oui, j'ai vingt ans, oui le temps passe mais ça en vaut la peine. Toutes les douleurs, tous les tracas, toutes les peines de coeur, que sont-ils en comparaison à tout cela ? A tous ces gens m'offrant leur plus beau sourire, leur plus belles voix, leurs plus beaux mots. Tous ces "joyeux anniversaires" m'ont réchauffé le coeur comme rarement, et je crois qu'au fond j'en avais besoin. 


Les jours passent toujours plus vite. Je redoute tant cette fin, je ne veux, ne peux, pas l'imaginer. Nous, séparés ? Nous la bande de fous ? La team parmi les teams ? J'en ai déjà la gorge serrée, la boule au ventre. Je suis arrivée en pleurs et repartirai en pleurs. J'avais si peur de tout recommencer, de devoir tout reconstruire. Me livrer n'est pas chose facile, offrir mon amitié et ma confiance encore moins, mais l'on m'a mis des pépites d'or sur le chemins. Ces sourires, chaque jour, ces rires, je ne pensais pas pouvoir partager ça si vite, si facilement, si purement. Sans eux rien n'aurait été pareil, aurais-je seulement eu la force de me lever chaque matin ? Partir aura sans aucun doute été l'une des meilleures choses qu'il me soit arrivées, parce que je les ai rencontré, eux.



vendredi 25 octobre 2013

" Y a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. "
" La blessure où tu viendras puiser la force et l'impertinence. "



Les jours défilent à une vitesse si invraisemblable. Hier je retrouvais ma troupe pour la pré-rentrée et nous voilà déjà aux vacances de la Toussaint. Chaque jour me rapproche un peu plus de ce rêve d'enfant. J'ai du mal à y croire. Cela fait si longtemps que j'attends. Et j'ai tellement envie de clouer le bec à tous ces gens qui m'ont prise pour une alien. Je leur montrerai que ce n'était pas que de simples lubies,  je leur montrerai que ce n'était pas qu'un rêve de gosse. C'est le rêve de toute ma vie. Et si je devais perdre cette force et cette envie qui m'animent alors je ne serais plus que poussières. C'est tout ce que je suis. Tout ce que je veux. Perdre ça reviendrait à me perdre moi-même. 


mardi 24 septembre 2013

Et pourtant, je vous assure que je voudrais effacer son visage de ma mémoire, couper chaque battement de mon coeur en sa présence. Je vous jure que j'essaye, tant bien que mal. Je n'y comprends rien moi-même, j'ai toujours réussi à remonter, à passer à autre chose, à me faire une raison. Pourquoi cette fois-ci ça ne marche pas ? Alors je tente par tous les moyens de me vider la tête, de me vider le coeur, je me relève, fière. Mais à chaque note de ces chansons j'ai le corps tout entier qui faibli, et ce poids sur ma poitrine, cette amertume qui m'envahie. Je voudrais qu'on me dise comment faire stopper tout ça. Comment dire à mes émotions de se calmer, car j'ai beau le leur crier, elles ne cessent de se manifester, de me surprendre. Mais je ne montrerai rien. Rien de paraîtra plus. Je n'ai pas le temps d'avoir mal pour ce genre de choses, pas le temps de me lamenter pour des histoires de coeur. Je ne me laisserai pas abattre pour si peu et je me redresserai autant de fois que je tomberai. 

jeudi 19 septembre 2013

Let's go.

Et c'est reparti pour une année. Encore un an à me gaver de statistiques et de neurosciences pour des cacahuètes. Encore un an à tenir. A vrai dire après cette première expérience professionnelle cet été je dois avouer que la théorie me barbe de plus en plus. Se lever pour gagner de quoi monter mon projet me semblait beaucoup plus concret que ficher, ficher et encore ficher. Mais il faut tenir, et ce coûte que coûte. Parce qu'après cette dernière année tout va changer. Ma vie va prendre un tournant décisif. Je commencerai -enfin- à mettre la main à la pâte. C'est étrange, j'ai tellement attendu ce moment que j'en viens à le redouter, serais-je à la hauteur ? Même après toutes ces réussites je n'ai toujours pas confiance en mes capacités, je doute sans cesse de mes compétences. Cette année est un défi de plus à relever; cap.



dimanche 1 septembre 2013



Et se quitter comme si l'on allait se revoir demain, puisqu'au final rien ne changera. On peut bien m'envoyer au bout du monde, des mois durant, je reviendrai toujours le verre vide attendant qu'on m'y serve un petit gewurzt. Nous reviendrons. C'est ça qui est formidable, cette distance, ces mois, rien ne nous affecte. 

Le retour va être dur après cet été si plein d'émotions. Voir mes montagnes s'éloigner, traverser les Vosges, et peu à peu retourner en France, laissant derrière moi un été de vin et de rires. J'en ai déjà le coeur serré. Je déteste cette veille de départ, cette valise qui refuse de se fermer, et ce train qui semble me kidnapper.

dimanche 4 août 2013

Le truc c'est que plus on avance, plus je réalise à quel point tout cela va être mille fois plus difficile pour moi. Pas de place qui m'attende chaudement. Pas d'horaires fixes. Pas de salaire fixe. Et pourtant, depuis l'enfance je n'ai jamais voulu travailler pour quelqu'un. Ca a toujours été mes projets. Mes rêves. Alors au fond, je sais que le jeu en vaut la chandelle. Je sais que cette année est sans doute la dernière qui soit tranquille. La dernière dont je puisse profiter, sans trop me soucier des fins de mois. De demain. Mais d'un autre côté, en dépit de toutes les difficultés qui m'attendent et de tous les obstacles que je devrai encore franchir, j'ai tellement hâte de commencer enfin à vivre, vraiment. A donner vraiment. Je sais que je ne serai jamais milliardaire, que toute ma vie je devrais m'imposer, prouver ce que je suis, pourtant ça ne me fait pas si peur. Je ne fais pas ça seule. Allier sa passion à son métier, pouvoir être en permanence avec eux, c'est tout ce dont j'ai toujours rêver. C'est un rêve d'enfant. Et ça, ça vaut bien toutes les galères du monde. 


mardi 23 juillet 2013





Et si tout ça est ce qui nous permet de rester humain, de tenir vivant, alors peut-être que ça en vaut la peine. Peut-être que les souffrances et les douleurs ne sont pas si mauvaises, à contre coup. C'est au final ce qui nous rappel que l'on est pas insensible, que l'on est pas de pierre. Et tout cela ouvre la porte à l'après. Après la pluie le beau temps, non ? Alors qui sait, c'est peut-être ce qu'il faut donner pour avoir ensuite. 

dimanche 30 juin 2013

« Il faudra que tu apprennes à perdre, à encaisser. Tout ce que le sort ne t'a pas donné tu le prendras toi-même. Rien ne sera jamais facile, il y aura des moments maudits, oui, mais chaque victoire ne sera que la tienne. Et toi seule en sauras le prix. »

« Toujours prouver deux fois plus que les autres assoupis d'évidence. Ta puissance naîtra là. »


Je ne cesse de tomber sur de vieux écrits, de relire des paroles pleines de sentiments, emplies d'émotions. C'est fou comme écrire m'a aidé. Comme les mots m'ont soulagé, d'une certaine façon. Ce sont là les seules preuves, les seules traces, de cette sombre période, de ces moments difficiles. J'en ai fait du chemin. J'ai même pris l'autoroute je crois. Mais il me semble qu'il est important de me remémorer tout ça, de temps à autres, de me souvenir des raisons qui m'ont poussée à me relever. A m'éloigner, à penser à moi-même et à suivre ma propre destinée. J'ai fini par comprendre qu'il s'agissait de ma vie, à moi et à personne d'autre et que j'avais la possibilité d'en faire ce que j'en voulais. Et ça c'est une chose que je sais depuis des années. 
En faite, je crois que j'ai fini par me persuader que j'ai un rôle à tenir sur cette planète, que ma vie a un sens au final, et c'est ça qui me tient vivante. J'ai quelque chose à faire. 

jeudi 27 juin 2013

On devrait pouvoir mettre les coeurs en pause. Genre quelques temps, histoire de se remettre des chocs émotionnels. Ca nous aiderait à refaire surface plus aisément. Parce que des fois c'est dur, mais vraiment dur.



lundi 24 juin 2013

« You are the strength
That keeps me walking,
You are the hope
That keeps me trusting,
You are the light to my soul,
You are my purpose,
You're everything »


C'est un peu comme si je déposais mon surplus d'émotions dans ces phrases. Alors forcement quand je ne trouve pas mes mots, quand rien ne sort, tout va mal. Parce que si je n'écris pas mes états d'âmes ils m'envahissent et ne font qu'une bouchée de moi. 

Et si nous étions là pour quelque chose ? Si nous avions finalement un destin ? J'ai longtemps refusé cette idée, décidant que ma vie n'appartenait qu'à moi, pourtant plus j'avance et plus j'ai cette impression d'avoir un chemin à suivre. Une mission à remplir. Me la suis-je donnée ou me l'a-t-on assignée ? Je ne supporterais pas de vivre en vain, de ne rien changer au monde. J'apporterai ma pierre à l'édifice, vous verrez. 

Je ne m'y suis toujours pas accoutumée, à ce coin vide. C'est comme si j'étais une enfant qui ne comprendrait pas ce qui s'est passé. Alors bien sûr, la douleur s'est amoindrie mais le vide persiste. Quelque chose en moi la cherche encore, comme si j'allais m'éveiller et la retrouver par miracle. Je crois que je n'accepterais jamais ces pertes, c'est trop dur pour moi, trop dur pour un être qui vit à travers eux. Ce sont des choses qui m'anéantissent -littéralement- mais cela fait parti de moi et je ne le refuse pas. Sans ça je ne serais pas celle ce que suis. Sans eux je serais une autre. Chacun à sa façon a su donné un sens à ma vie, m'a donné une raison d'y croire. Et je me suis relevée, pour eux. 

samedi 8 juin 2013

« L'orgueil nous aide à tenir le coup,
Apparemment on pourrait même faire des jaloux,
C'est à nous-mêmes que l'on se joue,
La comédie pour s'inventer qu'on est guéri. »



Le mur est d'acier mais l'intérieur n'est que guimauve. J'en ai assez de cette roue qui ne cesse de se jouer de moi. Un jour tous me sourit et le lendemain tous m'assassine. Pourtant, je refuse de me laisser faire, j'ai déjà bien assez d'émotions à gérer pour me soucier des leurs. J'ai ce coeur qui vacille et qui explose. J'en ai assez de subir leurs erreurs et leurs regrets. C'est aussi pour ça que je veux -dois- tellement y arriver; pour vivre ma vie. A présent c'est à moi d'écrire l'histoire, à moi de tenir les reines de mes aléas. Tous se mélange, la haine, la peine, la tristesse, et tous ces sentiments noirs dont j'ai perdu l'habitude. Mais merde. Assumez et laissez moi en paix. Je m'efforce de me relever dès que je tombe, de penser à moi et non à eux. Mais c'est toujours la même rengaine. C'est comme si cette histoire ne se terminera jamais. Partir, m'en aller loin de tout ça et vivre mon rêve. J'ai besoin d'y arriver pour survivre. Je ne me laisserais pas abattre. Pas par eux. S'il veut vivre sa vie, qu'il la vive. Si elle veut passer son temps à regretter, qu'elle regrette. Moi j'avancerai, coûte que coûte. En faite, c'est peut-être pour ça que je cours vers l'avenir; pour ne pas que le passé me rattrape. 


mercredi 15 mai 2013

Je me rends compte que je ne tolère pas l'échec. Je refuse de rater par ma propre faute. Je refuse d'être faible, d'être à la traîne. J'y suis tellement impliquée, trop surement, mais je n'y peux rien. Je voudrais tant être à leur hauteur, être, moi aussi, une battante. C'est comme si à chaque once de doute je les revoyais devant moi, criant à la vie alors qu'elles souffraient tant. Et je revois son corps inerte  je sens son cœur s'éteindre doucement, et toute ma peine transformée en une détermination sans la moindre faille. Je lui ai juré de tout donner jusqu'à son dernier souffle. Et si je devais échouer je ne me le pardonnerais pas. Je veux tellement y arriver. Je donnerai mes jours et mes nuits, mais j'y arriverai. Je n'accepterai jamais de baisser les bras, je dois être forte, ma pression, ma fatigue, mes craintes, tout ça n'est rien en comparaison de tout ce qu'elles ont fait pour moi. Je sais, j'en oublie parfois que je ne suis pas une machine de guerre, que je suis humaine et que j'ai mes faiblesses, mais je n'aurais jamais de cesse de donner jusqu'à la dernière miette de ma force pour eux. Je n'abandonnerai jamais. Plutôt mourir qu'abandonner. 

mardi 7 mai 2013



Il y a toujours eu cette certitude, cette assurance que j'y arriverai. Non sans m'accrocher, non sans y passer des heures, non sans souffrir, mais j'ai toujours su au fond de moi que j'irais jusqu'au bout. J'ai douté sur les chemins à prendre mais jamais sur la finalité. Depuis l'enfance il y a ce quelque chose qui me tient droite. J'ai souvent étonné les gens en leur exposant mes projets. C'est vrai que j'ai toujours eu des idées claires, des désirs profonds. Alors je sais, je sais que tous ça arrivera un jour. Je m'en suis donné les moyens et je suis persuadée que tout ça payera. J'y crois tellement. J'y suis engagée corps et âme depuis le premier jour. Car il n'y a pas que moi dans cette aventure, et c'est là toute la différence. 


mercredi 1 mai 2013



Le truc c'est que j'ai ça dans la peau. Chaque fois il y a ce je-ne-sais-quoi, ce quelque chose, qui me pousse à donner tout de moi pour sauver leur vie. Qu'importe si la fin est inévitable  il ne faut jamais baisser les bras, il faut sans cesse y croire. Croire en eux, en leur force, en leur vie. Je pourrais passer mon temps à les chouchouter, à apaiser leurs maux et à leur partager ce que j'ai reçu en trop; cet Amour. J'ai ce besoin permanent de le leur donner, de donner cette tendresse et mon espoir jamais vain. Autant que je m'en souvienne j'ai toujours été fascinée par eux, je pouvais rester des heures à les regarder se battre pour la vie. Que ce fût mon amie, ma lapine et tous ces petits animaux que nous avons soignés, chaque fois j'ai été comme hypnotisée par cette détermination à vivre. Et chaque fois je veux tout faire pour les y aider. Je ne peux même pas décrire le sentiment que je ressens lorsque je les vois manger, lorsque je me dis que j'ai peut-être réussis à les sauver. Ca me fait tant de bien de pouvoir sauver ces vies. De me dire que grâce à moi, ils vont peut-être vivre. Et si je ne peux éviter la fin, alors au moins j'aurais tout donné, j'aurais tout fait, pour le leur adoucir. C'est à ces moments que je réalise à quel point je suis faite pour ça, pour faire de ma vie la leur, à ma façon. Je ne tolérerai jamais d'échouer, je me l'interdis. Les embûches ça fait plus de dix-neuf ans que je les surmonte et vous pourriez bien me mettre un mur de béton armé, je trouverai toujours la force de le démolir. Car il y a en moi ces peines atroces, ces blessures infectées, et ces joies immenses,  ces amours éternels, qui me rendent invincible. 

Now I am strong, you gave me all
You gave all you had

vendredi 19 avril 2013

Etre ici me rappelle toujours ce pourquoi je me bats -comme si je pouvais l'oublier-. Il y a toutes ces brides de souvenirs, ces objets, qui me les rappellent. A Lille je ne peux compter que sur moi-même, mais ici, ici il y a quelque chose qui me tire vers le haut, quelque chose qui me tend la main chaque fois que je doute. Il y a toujours eu cette main pour me relever. C'est comme si ici tout était multiplié par l'infini. Je n'ai pas le choix. Je ne peux pas rater. Je ne le tolérerai pas. Je regarde ce coin désormais si vide, et je sens une partie de moi errer, perdue. Il y a quelque chose de moi qui ne comprends pas, qui ne saisit pas ce qui s'est passé. Où est-elle ? Pourquoi ne l'entends-je plus ? Je m'ennuie d'elle, de sa présence, de nos habitudes. Et le plus déroutant c'est qu'une autre part de moi refuse l'évidence et nie tout en bloc. Comme si elle me criait de rester forte. De ne surtout pas me laisser abattre, de ne surtout pas pleurer et de ne penser qu'à une chose : avancer. Je dois réussir. Je dois faire cette Licence. Je dois commencer à vivre mon rêver, à donner de moi-même, de nous. Il faut que je partage cet Amour. Il faut que je l'offre. Qu'importe mes souffrances, qu'importes ces images si douloureuses et cette horrible fissure que j'ai au coeur. Il faut que je tienne le coup. Je dois montrer à tous ces gens qui n'y croient pas encore tout ce que ces êtres peuvent nous apporter. Parce que moi, j'y  crois de toute mon âme, et je le vis chaque jour. Alors oui, je suis peut-être folle de ne plus sortir de chez moi, de m'enfermer du matin au soir, mais pour moi c'est ça ou rien. C'est ce rêve ou rien. C'est cette vie ou rien. Et j'ai bien l'intention la vivre. 

dimanche 14 avril 2013


J'ai tellement hâte de les retrouver, de faire cette soirée, de voir ces visages, d'entendre ces rires, de boire ce vin ensemble. Quoi que je fasse, je viens de là bas, c'est là bas que j'ai mes souvenirs d'enfant, d'adolescente. C'est là bas que je courrais après le bus, là bas que j'ai formé la meilleure équipe en physique-chimie, là bas que j'ai fait mes parties de sonnettes, là bas que j'ai mes repères les plus anciens, les plus solides. Chaque fois c'est comme si rien n'avait changé, nous nous retrouvons et parlons de tout, rions de tout. Et c'est ça qui est terriblement bon, savoir que lorsque je rentre je retrouverai toujours mes amis, je retrouverai toujours une part de moi. C'est si réconfortant de les avoir. La distance est là, mais elle n'existe pas réellement. Elle n'empêche pas les gens de tenir les uns aux autres. Je ne tiens plus en plus en place, je veux retrouver mon Alsace, je veux regarder ces montagnes, je veux reprendre mon accent, je veux respirer cet air sec, je veux refaire des virées à vélo avec des cookies dans le sac, je veux retrouver mon chez moi, ma maison, mon monde. Je veux revoir ces sourires. 

samedi 13 avril 2013


Et toi tu me sors ça comme ça. Tu veux revenir ? Mais merde, tu te fous de moi ? Je me souviens comme si c'était hier de ce 25 avril 2007, de ce matin où je t'ai supplié de rester, de ce matin où tu es partie, emportant avec toi tous mes repères, tous mes idéaux. Détruisant notre famille. Et maintenant tu veux rentrer ? Mais qu'est-ce que tu crois, rien ne sera jamais plus comme avant. C'est notre maison, plus la tienne. C'est ma vie, pas la tienne. T'es partie croyant qu'un jour je te rejoindrais, mais tu vois, moi je sais ce que je veux, je sais assumer mes décisions. Cette maison, ce village, ces souvenirs, ces amis, tout ça, c'est ce que je suis et pourquoi aurais-je dû te suivre dans ta folie ? C'est ignoble de me dire ça, à moi, celle que tu as tant fais pleurer. Je repense à toutes ces larmes d'enfant, à ces moments si difficiles, et toi, qui, comme une fleur souhaite débarquer à nouveau. C'est une blague ? Tu sais, moi je ne dépends pas de toi, j'ai appris à vivre sans toi, appris à ne plus pleurer pour toi. Je suis venue, certes, mais uniquement pour suivre mon rêve, pas pour toi. Jamais. T'as voulu partir alors que personne ne comprenait ce choix. Tu m'as laissé, moi, ta fille unique et maintenant tu veux revenir en arrière ? Ne vois-tu pas que tu ne retrouveras jamais notre vie d'avant ? N'as-tu pas fait ton deuil ? Ah l'herbe du voisin paraît toujours plus verte hein ? Eh bien il fallait réfléchir avant te t'en aller si loin. C'est à présent que je me suis construis cet équilibre sans toi que tu veux revenir ? Ne t'attends pas à ce que je saute de joie. Moi j'ai ma vie, j'ai ces gens qui eux sont restés, qui eux m'ont fait du bien, et tu ne fais plus partie de ce monde. Je croyais en avoir fini avec ces histoires et tu viens retourner le couteau dans la plaie, tu viens me rappeler toute cette rage, toute cette souffrance, que j'avais enfouies. Mais une chose est sûre, cette fois-ci tu ne me feras plus tomber. 

jeudi 11 avril 2013

« Je partirai et je resterai. ♫ »



Je me souviens des moindres détails d'elle, de son corps. Parfois même j'ai l'impression de la sentir contre moi. C'est comme si je pouvais encore la toucher, sentir sa chaleur, entendre battre son coeur. Je me dois de conserver ces souvenirs aussi intacts que possible, de me remémorer la moindre partie d'elle de telle sorte qu'elle ne disparaisse jamais. Je ne dois pas l'oublier. Je ne peux pas l'oublier. Son passage dans ma vie ne doit pas être insignifiant, et son souvenir poignant me rappelle pourquoi je me bats. Qu'est-ce qu'un mal de tête face à son calvaire ? Qu'est-ce la fatigue face à son épuisement ? J'ai appris d'elle, une fois encore, à ne pas lâcher prise. Abandonner ? Quel est ce mot ? Tandis qu'elle s'éteignait je lui jurais intérieurement de me battre, et je tiendrai parole. Parce que quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, j'ai cette mission qui me tient alerte. M'arrêter au beau milieu du chemin ce serait les trahir, comme si finalement, elles n'avaient servit à rien et cette simple pensée m'horripile. Je ne veux pas de votre fric, je veux juste réussir ce rêve que j'entreprends depuis mon enfance, et d'une certaine façon, les faire perdurer à travers les années. Car c'est vrai, je ne pourrai jamais accepter totalement leur perte, et au fond de moi résidera toujours une plaie béante n'attendant qu'eux pour cicatriser. Mais pour l'instant, l'heure est à la vie.

lundi 1 avril 2013

C'est vrai ce qu'ils disaient; ceux qui viennent habiter dans le Nord pleurent deux fois. La première en arrivant. La seconde en repartant. Je n'y croyais pas. Je me disais que le seul endroit où je pouvais me sentir bien c'était chez moi, en Alsace. Je me trompais. Plus qu'un an. Merde ce que ça va être dur de se quitter. Ces midis passés au RU, véritable QG de notre bande. Ce petit groupe de potes toujours présents pour rire. D'ailleurs, y a-t-il eut une seule journée sans rire ? Certes, nous prendrons tous des chemins différents, chacun partira là où son avenir l'appellera, mais ce que nous aurons partagé restera gravé en nous à jamais. Nos années fac. De la pépite d'or. Nous sommes chacun si différents et pourtant nous nous complétons tellement. Des plus réservés aux plus extravertis, des spontanés aux réfléchis et des ponctuels aux retardataires. Je ne m'imaginais pas vivre à Lille, et aujourd'hui je ne m'imagine pas quitter tout ça. Et si c'était à refaire, je le referai mille fois. 



Il faut parfois savoir attendre que la roue tourne, être patient et se contenter de ce que l'on a pour le moment. Un jour viendra peut-être où nous serons récompensés de nos efforts. Je suis bien consciente que certaines de mes envies ne seront pas satisfaites avant un bout de temps. Je sais dans quoi je m'engage. Je sais que le plus dur reste à venir. Je serai bientôt confrontée aux réalités de la vie. Mais ce n'est pas un sacrifice. Ca ne l'a jamais été. Je suis pragmatique, je sais que l'argent ne tombe pas du ciel et qu'il me faudra du temps avant de me faire un nom. Mais je serai la meilleure. Je m'en donnerai les moyens. De toute façon c'est ça ou rien. Pour l'instant je préfère de loin m'afférer à réaliser le plus grand rêve de ma vie, les autres attendront. Et puis, j'ai toute la vie devant moi pour réaliser ces petits rêves, il ne sert à rien de se presser. 



samedi 23 mars 2013

J'ai accroché sa photo à côté de mon lit, et chaque matin je m'éveille en la regardant. Je réalise que même à la maison, je n'aurais plus que ces photos pour l'admirer. Les jours passent si vite qu'il me semble être partie hier. J'ai l'habitude de ces vas-et-vient, à chaque retour je me dirige vers sa cage, l'ouvre, la prends, et la serre contre moi. Mais cette fois-ci il n'y aura pas de cage. Il n'y aura plus jamais ma petite boule de poils. Ici, je n'ai aucun souvenir avec elle, si ce n'est le câble rongé de mon ordinateur, lorsque je suis à Lille il m'est normal de ne pas la voir. Là bas c'est différent, et, pour la première fois j'ai peur de rentrer chez moi. Peur que la vérité me revienne soudainement en pleine face. Peur de me lever sans lui dire bonjour. Peur de ne plus l'entendre ronger sa petite maison de bois. Peur de constater son absence. J'ai passé mes dernières vacances à m'occuper d'elle tous les jours, à la réchauffer comme je le pouvais, à la soigner, et cette fois-ci elle ne sera plus là. Lorsque je la prenais sur moi, elle enfonçait sa tête au creux de mon coude et je sentais son coeur battant à tous vents. Je vais me sentir si vide. Heureusement, il y aura ma boule de nerfs, celle qui est arrivée dans ma vie il y a de ça bientôt sept an tel un soleil. Mais que ferais-je sans elle ? Elle me fait tellement de bien.

mercredi 20 mars 2013

J'ai ce rêve qui passe en boucle dans ma tête. Ce rêve d'avenir. J'ai des projets plein la tête, des idées qui sautent dans tous les sens. Encore trois semestres. Plus que trois semestres et ça y, je me lance. C'est à la fois si effrayant et en même temps si euphorisant. Je ne sais pas grand chose mais je suis assoiffée de tout apprendre. Je veux être la meilleure. Je veux que chaque jour soit l'accomplissement de ma vie. C'est comme si au fond de moi j'avais toujours attendu de vivre ça, d'être ça. Dans ce rêve, je vis de mes animaux et de ce qu'ils donnent. J'en ai plusieurs, huit d'après mes calculs. Un utilitaire. Un sourire incrusté sur le visage. Et j'incruste des sourires sur les visages. Nous les incrustons. Moi et ma ménagerie. J'ai allié mon rêve à mon métier. Je suis à mon propre compte, gérante de mon association. J'en cherche déjà le nom, d'ailleurs « Hylka » est en tête de liste. Unique. Symbolique. Ce serait pour moi le Bonheur absolu. Après tout, c'est avec ce nom que nous avons commencé et que je continue. Je ne suis pas folle, je suis passionnée.

dimanche 10 mars 2013



En venant étudier à Lille je ne m'attendais pas à vivre quelque chose d'aussi horrible. Je ne l'imaginais même pas à vrai dire. Nous ne sommes pas juste des potes de fac, nous sommes des amis et partager cette peine nous soudera d'autant plus. On ne laisse pas tomber l'un des notre. La team des psychopathes sera toujours présente. J'ai pris soudainement conscience de ce qui s'était passé et face à de telles larmes qu'importe ces histoires à la noix, c'est si futile. J'en ai assez de ces personnes qui tentent de me faire culpabiliser, qui dramatisent tout et qui ne pensent qu'à leur petit nombril. Je ne vais pas me tracasser pour ce genre d'histoire, ça n'en vaut tellement pas la peine. Voir une amie pleurer ainsi ne se compare à rien d'autre, c'était si émouvant. La gorge nouée comme jamais. La vie est bien trop courte pour se soucier des gens qui me polluent l'air. D'autres ont mille fois plus besoin de moi, et je serai là, nous serons là. Je n'avais jamais assisté à un tel évènement, et je ne le souhaite à personne, ce fut si touchant que je n'oublierais jamais ce matin-là, ces larmes-là. Il y a des gens qui méritent de réaliser leurs rêves, et elle le mérite, terriblement. 


dimanche 24 février 2013


Demander à un être pour qui ses animaux illuminent sa vie de leur ôter la leur est abominable, et toutes les raisons du monde, aussi bonnes soient-elles, ne sont rien face à cette peine qui emplit l'être. 

J'ai l'impression d'avoir une plaie suintante dans le coeur, il y a un trou béant dans ma poitrine et je n'arrive pas à me calmer. Même en étant loin son absence me pèse. Je ne veux rien si ce n'est elle. Je savais que ça ferai mal, mais je n'imaginais pas que ce serai à ce point. J'essaie de faire face, de garder à l'esprit cette belle leçon de vie qu'elle m'a donné, mais j'ai l'âme en peine. J'ai l'être tout entier en peine. Ce matin, pour la première fois en dix ans j'ai vu cet espace vide, je n'ai pas pu glisser mon doigts entre les barreaux pour lui dire bonjour, et ça me tue littéralement. Je me moque du monde, je ne veux qu'elle, je veux qu'on me la rende. Je réalise qu'elle est partie et c'est si atrocement douloureux. J'essaie de ne pas me laisser abattre, mais je fond dès que la moindre chose me la rappel. Je ne cesse d'y penser. Merde, ce que ça fait mal. 


« Je n'ai pas le sentiment de l'avoir perdue. Elle est en moi, et je ne serai plus jamais comme avant, après elle. Et ça, c'est un bonheur infini. » 
Jérôme-Arnaud Wagner, N'oublie pas que je t'aime

samedi 23 février 2013



Elle est partie, elle s'est envolée. Ce choix restera gravé en moi pour l'éternité, quelle décision atroce que de provoquer cette fin. Quelle déchirure brutale. Je ne dirais pas que j'ai écouté ma raison, c'est mon coeur qui me criait de la soulager. A vrai dire je n'ai écouté que lui car réfléchir m'était trop douloureux. Tout être a une fin, personne n'est éternel. Je l'aurais accompagné du mieux que j'ai pu, lui donnant tout l'Amour que j'avais, la rassurant jusqu'à son dernier battement de coeur. Il y a de ça dix ans je n'attendais qu'elle. Je m'en souviens comme si c'était hier. Elle est arrivée dans ma vie un onze mars deux-mille-trois, à la fin d'une après-midi ensoleillée. Lorsque nous sommes arrivés je l'ai tout de suite voulu elle. C'était elle depuis le départ. Et je sais qu'elle aura vécu jusqu'au bout, se battant pour survivre et me rassurer. Mais je ne suis plus une enfant, je sais que même tout l'Amour du monde n'aurait pu la sauver, alors à quoi bon la laisser souffrir ? Peut-être grandit-on ainsi, en faisant face à ces décisions cruciales, en regardant une partie de soi s'éteindre petit à petit dans vos bras. Qu'importe si j'ai mal puisqu'elle ne souffrira pas. J'ai fait ça pour elle, pas pour moi. J'aurais voulu la garder encore une éternité, lui dire combien je l'aimais durant des heures, je pense que dans ces moments là le temps doit forcement vous sembler trop court. Ce "oui" si lourd de conséquences. Sentir ce petit coeur battant contre soi, entendre cette respiration, la blottir de toutes mes forces contre moi, souhaiter que tout se passe le plus vite possible et en même temps vouloir rester ainsi à jamais. Ne plus penser à cet instant mais plutôt à tous ces beaux souvenirs. Une mort ne peut être heureuse, et j'espère que partir dans mes bras fut ce qu'il y avait de mieux pour elle. C'est si horrible. On m'a pris son corps, sa chaleur, mais ce qu'on ne me prendra pas c'est son Amour et tout ce qu'elle m'a apporté. On ne me volera jamais ce qu'elle m'a donné, ni nos moments de joie. Je l'ai dans le coeur pour toujours. La page se tournera inévitablement, doucement, mais une chose est sûre : l'histoire continuera. Notre histoire perdurera temps que je serai là, et il n'est pas question que je baisse les bras. Elles se sont battues contre la mort, je me battrai pour la vie, je le jure. 
Lui dire que je l'aimerai toujours, la remercier et me taire. Que sont les mots face à l'Amour ? 



jeudi 21 février 2013


Cela me fait si mal de devoir partir, de la laisser seule alors qu'elle n'a jamais eu autant besoin d'attention. Je sais qu'il s'en occupera bien, mais c'est ma lapine, mon premier animal rien qu'à moi. Je l'ai eu si petite qu'elle tenait dans ma main et la voilà si faible. J'ai si mal. Chaque fois que je regarde sa gamelle encore pleine les larmes me montent aux yeux. Je ne veux pas la laisser, je veux être là jusqu'au bout. Lorsqu'on prend un animal c'est aussi s'engager à l'aimer et à l'aider quoiqu'il puisse arriver. C'est promettre de protéger sa vie. La seule chose qui me réconforte c'est que je ne pars pas pour rien, je pars pour réussir, pour prouver au monde entier que les animaux sont des êtres merveilleux. Je montrerai à tous ces gens qui refusent encore d'y croire qu'un animal peut donner mille fois plus qu'un humain. Et surtout, le plus important dans tout ça, c'est que je donnerai du Bonheur. Je veux aider ces gens comme mes animaux m'ont aidé. Je veux partager ce qu'ils m'ont donné. Je veux que leurs passages dans ma vie ne soient pas en vain et réussir sera la plus belle preuve d'Amour que je puisse leur offrir. Ils font tellement partis de moi, de ce que je suis, ils sont mes jours et mes nuits, mon passé, mon présent et mon futur. Et qu'importe si leur perte me transperce le coeur, leur présence, leur vie, m'apporte tant. Leur Bonheur m'est bien plus important que ma peine. Cet Amour débordant n'est pas une faiblesse, c'est ma force et je sais que grâce à lui j'atteindrai mes rêves. Pour eux je m'interdirai toujours de baisser les bras. Je suis déterminée et rien ni personne ne m'empêchera d'y arriver.

mardi 19 février 2013


Qu'on me prenne pour une folle, une niaise, et n'importe quoi d'autre, m'est complètement égale. J'ai ce film qui repasse en boucle dans ma tête, je la revois si petite, si fragile, et moi si heureuse. C'était il y a dix ans. Aujourd'hui j'ai peur, terriblement peur, de la perdre. Mes animaux me sont si précieux, si vitaux, si vous pouviez seulement imaginer à quel point j'ai besoin de leur présence. J'ai grandis à leurs côté et chaque fois que l'un d'eux me quitte c'est un déchirement si intense, si douloureux. J'ai construis ma vie autour d'eux et pour eux.
Je ne veux pas la perdre comme ça, pas encore ça, pitié. Je ne le supporterai pas. Elle m'a tant apporté, tant donné. Et même si je veux croire en elle, je sais, j'ai grandis et je suis devenue plus réaliste. Mais pitié, pas ça. S'il faut me la prendre alors qu'elle s'endorme à la maison, mais pas ailleurs, pas en douleur. J'ai l'impression qu'on me poignarde le coeur et que d'heure en heure on remu le poignard. C'est si dur. Je ne trouve même pas les mots appropriés pour définir ma peine, je veux juste pleurer. Pourquoi doivent-ils toujours partir avant nous ? Pourquoi cette torture ? J'ai beau tout faire pour ne pas y penser, je suis inconsolable, j'ai si peur que ce jour tant redouté arrive.
Les animaux m'apportent tant, chaque fois ils apparaissent dans ma vie comme des étoiles si étincelantes d'amour que je ne peux que continuer de me battre pour atteindre ce rêve. Mais lorsqu'ils me quittent j'ai si mal. Ils sont des êtres à part entière et me sont si chers. Ils font partis de moi, de ce que je suis et je n'aurais jamais de cesse de les aimer.
J'ai l'impression qu'hier encore je trépignais d'impatience en la cherchant pourtant dix années ont passées. Dix années où elle a toujours été là, heureuse, aimante et douce. Je l'ai eu alors que je n'étais qu'une enfant et me voilà étudiante à la fac, tout a tellement changé depuis ce onze mars deux-mille-trois mais cela ne change rien à la tendresse que je lui porte. Je l'aime de tout mon coeur. Ma Belle.

lundi 4 février 2013

Semestre validé. 
J'ai eu 15/20 en stats. Normal. Fingers in the nose quoi. Une semaine avant l'exam je pleurais devant mon cours tellement je n'y comprenais rien à rien et me voilà, moi, avec un 15 en stats. C'est pas comme si depuis la primaire j'avais un soucis avec les maths sous toutes leurs forment. C'est pas comme si je me sentais persécutée par eux. J'AI EU 15 EN STATS. Une gue-din. 
Fallait que je note cet exploit personnel quelque part.

samedi 2 février 2013



Moi perdue. Moi, la fille qui sait depuis toujours où est-ce que son coeur l’emmènera. Soudainement des milliers de doutes surviennent et je suis pétrifiée. Je ne sais plus où donner de la tête, que faire, que choisir. Depuis le début je savais que le parcours allait être sinueux et flou, mais je n'imaginais pas qu'une fois arrivée là l'hésitation m'envahirait. Evidemment que je sais ce que je veux. Je le sais par coeur même. Seulement que ferais-je une fois le cocon de la Licence éclos ? Où m'envolerais-je ? Je me sens si désarmée face à toutes ces propositions et surtout face à leurs coûts. Je les vois s'épanouir, programmer leurs études tandis que je tente tant bien que mal de garder la tête hors de l'eau. Qu'est-ce qui cloche en ce moment ? Je ne me reconnais plus dans ce corps qui oscille entre divers sentiers. C'est si facile de se laisser guider par un cursus classique, si rassurant. J'étais pourtant prévenue, ceci ne me concernerait pas. Je dois créer ma propre voie, d'une façon ou d'une autre, et surtout, ne plus me laisser submerger par ses doutes qui ne me sont pas propres. Je suis perdue entre mon coeur et ma raison, mais est-ce réellement nouveau ?
Et puis, peu à peu je réalise qu'il me faudra repartir d'ici, de Lille. Bien sûr, je laisse les choses venir mais cela va me sembler si étrange de devoir quitter ces amis aussi différents que complémentaires, ce petit groupe que nous nous sommes créés et qui me vaut déjà des souvenirs en or. Qui l'aurait cru ? Qui aurai pu prédire une telle chose ? Je ne m'imaginais pas partager tant de choses, tant de sourires, ailleurs qu'en Alsace. J'avais tellement tord. C'est si bon d'arriver à la fac et de voir au loin ces visages souriants. Ne prendre que le meilleur. Quelle bande de fous sommes-nous.




Et sinon le blog a fêté ses deux ans d'existence le mois passé, déjà deux  ans... J'ai l'impression qu'hier encore je quittais le banc des skyblogs et de la course aux visites. En revanche cet âge n'est rien en comparaison à celui de mes premiers blogs d'écrits, le tout premier devant dater du collège et où j'y déversais déjà tous mes maux -car à l'époque il étaient majoritaires face à mes joies. Mon français était comment dire... déplorable ? Mais ce qui est indéniable c'est que cela m'a beaucoup aidé à extérioriser mes émotions aussi bien positives que négatives, et ce encore aujourd'hui d'ailleurs. C'est peut-être bête à dire mais Adysez-vous est devenu mon petit univers, il est totalement emprunt de moi et de tout ce qui m'est cher; je m'y sens bien. En faite, il m'est pareil à un lit bien chaud et douillet un matin d'hiver, vous voyez l'idée ?! Bref, ce blog semble avoir encore de beaux jours devant lui et je tiens à remercier ses visiteurs  aussi discrets que quotidiens :).



mardi 8 janvier 2013


Excusez-moi, j'ai un rêve à réaliser, une jeunesse à vivre, des joies à exprimer.

Je déteste déteste déteste réviser, j'ai l'impression de perdre mon temps à me bourrer le crâne de tas d'informations qui ne me serviront jamais. Quoi qu'on en dise, calculer la région critique au risque 90%  avec le Chi-deux ne me sera pas d'un très grand secours face à un animal. Et pourtant, quitte à finir mes journées avec un mal de crâne, à me priver de mes amis durant les quelques jours où je rentre, je dois continuer. Je n'ai pas le droit de laisser tomber, même quand tout semble impossible, même quand je suis à deux doigts de m'effondrer devant un sujet de statistiques, non,  je n'ai pas le droit. Je serais une autre, et je ne le veux pas. Pourtant les tentations sont nombreuses; une bonne partie de ce que j'étudie pour le moment ne m'intéresse en rien et certaines matières -je ne vise pas du tout les stats- me paraissent insurmontables, mais il faut tenir. Je ne dois pas perdre de vue mes objectifs, mes rêves. Il ne faut pas que j'oublie ce pourquoi je veux y arriver. J'en ai déjà tellement donné, et je suis capable d'en donner le triple s'il le faut. Je n'ai pas une grande confiance en moi, contrairement à ce que ces mots pourraient laisser paraître, en revanche j'ai une confiance aveugle en ma motivation. Celle-ci m'emmènera loin, cependant il m'est parfois difficile de la suivre. Mais une chose est sûre : je tiendrai le temps qu'il faudra car je sais que cela en vaut la peine.