samedi 23 mars 2013

J'ai accroché sa photo à côté de mon lit, et chaque matin je m'éveille en la regardant. Je réalise que même à la maison, je n'aurais plus que ces photos pour l'admirer. Les jours passent si vite qu'il me semble être partie hier. J'ai l'habitude de ces vas-et-vient, à chaque retour je me dirige vers sa cage, l'ouvre, la prends, et la serre contre moi. Mais cette fois-ci il n'y aura pas de cage. Il n'y aura plus jamais ma petite boule de poils. Ici, je n'ai aucun souvenir avec elle, si ce n'est le câble rongé de mon ordinateur, lorsque je suis à Lille il m'est normal de ne pas la voir. Là bas c'est différent, et, pour la première fois j'ai peur de rentrer chez moi. Peur que la vérité me revienne soudainement en pleine face. Peur de me lever sans lui dire bonjour. Peur de ne plus l'entendre ronger sa petite maison de bois. Peur de constater son absence. J'ai passé mes dernières vacances à m'occuper d'elle tous les jours, à la réchauffer comme je le pouvais, à la soigner, et cette fois-ci elle ne sera plus là. Lorsque je la prenais sur moi, elle enfonçait sa tête au creux de mon coude et je sentais son coeur battant à tous vents. Je vais me sentir si vide. Heureusement, il y aura ma boule de nerfs, celle qui est arrivée dans ma vie il y a de ça bientôt sept an tel un soleil. Mais que ferais-je sans elle ? Elle me fait tellement de bien.

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