lundi 19 mars 2012


Les écrivains ont un don. Pas tous, et c’est d’ailleurs ça qui fait d’eux de bons au mauvais écrivains. Quand de simples mots, de simples phrases et les évènements les plus banals deviennent incroyablement attrayants, touchants et accaparent tout votre esprit. Une histoire, des vies comme tant d’autres qui soudains deviennent si palpitantes, presque plus qu’un roman d’aventures. Mais la vie n’est-elle pas une aventure au fond ? On se retrouve dans certains passages et l’on s’imagine que nous aussi, finalement, on pourrait être un personnage de roman : poète et romantique de la façon la plus banale qu’il soit. On est tous un personnage quelque part. J’aime lire c’est jolies histoires, désuètes, qui nous donne l’impression de pouvoir devenir des héros et d’avoir un air littéraire, rêveur. C’est étrange à quel point les mots semble couler, s’emmêler les uns aux autres au fil des 619 pages et ne faire qu’un.


jeudi 15 mars 2012

Le soleil apparaît enfin, comme rentré d'un long voyage à l'autre bout de l'univers. Ce retour tant attendu réveille en moi une euphorie printanière et annuelle. La chaleur, les oiseaux et les petits débardeurs se mêlent et me comblent d'une joie sans comparaison. Il y a 10 jours la neige tapissait la route, aujourd'hui je bronze dans l'herbe et lis des romans sur un banc face aux canards. Mais quel bonheur. Je sens presque l'été arriver, les vélos, les cookies et surtout : LA FETE ! Yeah, amis, rires et insouciance, me revoilà. Je jubile sur place rien qu'en y pensant ! Les premiers jours de printemps ont toujours eu un effet assez particulier sur mon moral, c'est la saison des amours et des marguerites, que demander de plus ? Je m'emballe, je frémis mais... BON DIEU JE VEUX L'ETE ! Je veux ma maison, mon hamac et mes cigognes qui claquettent. Bon, on option, je peux peut être valider mon deuxième semestre... 





dimanche 4 mars 2012

Je pensais qu'au fur et à mesure les départs seraient moins durs, moins douloureux. Après tout, j'ai l'habitude de m'en aller, de laisser des proches derrière moi. C'est un peu mon quotidien depuis plusieurs années, non ? Je me trompais visiblement. Les aux revoirs sont toujours aussi déchirants. Ce train qui m'emmène loin de chez moi,  loin des mes racines, comme je peux le maudire. Il file à toute allure tandis que ma gorge se noue et que mes yeux brûlent. On ne s'habitue pas à dire au revoir. On le subit. J'ai été bien naïve de penser m'être enfin accoutumée à ce renversement total. Chaque fois c'est la même scène, les mêmes doutes qui me reviennent, tels des fantômes que je tente vainement d'ignorer. Mais cela ne m'empêchera pas de continuer et de partir toujours plus loin. Je peux bien parcourir des milliers de kilomètres, qu'importe, l'essentiel étant de savoir d'où je viens et à quel endroit j'appartiens -pour toujours.






D'un coup, je sens cet air si pesant m'oppresser et cette odeur acre s'engouffrer dans mes narines. Je me sens comme étrangère, décalée temporellement avec ces gens, où suis-je ? Il fait gris et une sorte de pluie fine et continuelle vient me piquer le visage. Tout est désert, mort, triste et dénué de beauté. Que quelqu'un me réveille, me sorte de cet endroit où je me perds. Je lève la tête, cherchant un petit bout de ciel et respire profondément. Une mésange se pose sur une branche, je la regarde, rêveuse, moi aussi je voudrais être petit oiseau et m'envoler.

jeudi 1 mars 2012


« L'important, c'est d'avoir du courage, du culot et d'arriver à changer les choses. Pas le monde entier, bien sûr, mais celui qui m'entoure... Faut que je me jette dedans avec ma mention très bien, mon double cursus, mon enthousiasme, ma nouvelle machine à écrire Smith Corona, et que je travaille comme une dingue pour... pour faire un truc qui change la vie des gens, peut-être ? Oui. Ecrire, par exemple. Ecrire des choses magnifiques. Chérir mes amis, rester fidèle à mes principes, vivre passionnément, totalement. Sans trop de difficultés. Essayer plein de nouveaux trucs. Aimer et être aimée -si possible. Manger correctement. Ce genre de choses, quoi. » 

Un jour, David Nicholls