lundi 1 avril 2013

C'est vrai ce qu'ils disaient; ceux qui viennent habiter dans le Nord pleurent deux fois. La première en arrivant. La seconde en repartant. Je n'y croyais pas. Je me disais que le seul endroit où je pouvais me sentir bien c'était chez moi, en Alsace. Je me trompais. Plus qu'un an. Merde ce que ça va être dur de se quitter. Ces midis passés au RU, véritable QG de notre bande. Ce petit groupe de potes toujours présents pour rire. D'ailleurs, y a-t-il eut une seule journée sans rire ? Certes, nous prendrons tous des chemins différents, chacun partira là où son avenir l'appellera, mais ce que nous aurons partagé restera gravé en nous à jamais. Nos années fac. De la pépite d'or. Nous sommes chacun si différents et pourtant nous nous complétons tellement. Des plus réservés aux plus extravertis, des spontanés aux réfléchis et des ponctuels aux retardataires. Je ne m'imaginais pas vivre à Lille, et aujourd'hui je ne m'imagine pas quitter tout ça. Et si c'était à refaire, je le referai mille fois. 



Il faut parfois savoir attendre que la roue tourne, être patient et se contenter de ce que l'on a pour le moment. Un jour viendra peut-être où nous serons récompensés de nos efforts. Je suis bien consciente que certaines de mes envies ne seront pas satisfaites avant un bout de temps. Je sais dans quoi je m'engage. Je sais que le plus dur reste à venir. Je serai bientôt confrontée aux réalités de la vie. Mais ce n'est pas un sacrifice. Ca ne l'a jamais été. Je suis pragmatique, je sais que l'argent ne tombe pas du ciel et qu'il me faudra du temps avant de me faire un nom. Mais je serai la meilleure. Je m'en donnerai les moyens. De toute façon c'est ça ou rien. Pour l'instant je préfère de loin m'afférer à réaliser le plus grand rêve de ma vie, les autres attendront. Et puis, j'ai toute la vie devant moi pour réaliser ces petits rêves, il ne sert à rien de se presser. 



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