dimanche 23 octobre 2011

J'ai regardé des photos de l'hiver dernier, celles de mon petit bergers des Pyrénées courant et sautant dans la neige. Bon Dieu comme elle me manque. Ma Béllis c'est mon soleil du matin, mon moment de douceur. Ce petit être est emplit d'une joie si communicative. Je ne tiens plus en place à l'idée de pouvoir bientôt la serrer contre moi et l'innonder de baisers.
Avoir une passion et s'en priver pour pouvoir en vivre un jour, quel étrange paradoxe.

vendredi 21 octobre 2011

01:30, je n'arrive pas à dormir.
Peut-être est-il temps de faire un bilan de ces premières semaines passées à Lille ? Tous ces changements ont été moins durs que ce à quoi je m'attendais, bien qu'à une semaine de rentrer en Alsace je sois tout bonnement impatiente. Lille 3 est une fac vraiment acceuillante, les gens y sont pour la grande majorité ouverts et sympas. Les cours me plaisent beaucoup plus que tout ce que j'ai pu étudier au paravant, je n'en ferais pas ma passion, mais quand même, psycho c'était un bon choix. En faite, malgré le fait qu'être éloignée en permanence de mes amis les plus proches et de ma région natale reste une chose qui me pèse sans cesse, je ne regrette vraiment pas ma décision. C'est une toute nouvelle aventure que je vis là, pleine de surprises et de nouveaux plaisirs. Je ne recommence en rien ma vie, je la continue. Quitter l'endroit dans lequel on a grandit n'est pas chose facile pour tout le monde, c'est un grand pas pour ma part en faite, mais la joie qu'on éprouve à l'idée de rentrer ne serait-ce que quelques jours ennivre tellement... Comme quoi, on peu s'adapter à tout, et le fait de devoir prendre ses responsabilités n'est pas si déplaisant que ça finalement. Pour faire court, ces premières semaines ce sont très bien déroulées, j'ai été vraiment chanceuse autant dans les rencontres que j'ai pu faire que pour le reste. Pour autant, si vous saviez comme j'ai hâte de me promener dans mon village. Comme je le disais sur facebook, ouvrir mes volets sur mon jardin, mes montagnes, mes vignes, mes châteaux et entendre mes cloches sonner, c'est tout bête, mais ça n'a pas de prix.

mardi 18 octobre 2011

Ready, steady, go

Mais j'en ai rien à faire moi, de toutes ces règles, de toutes vos conventions à la con. Je veux vivre et non pas seulement exister. Je veux faire ce que je veux, quand j'en ai envie. Je veux voler, m'envoler tout là-haut, tournoyer dans les airs, slalomer entre les collines,... Je veux être. Etre heureuse, être moi. Etre tout à la fois. Tout tester tout essayer, ne jamais rien regretter, jamais. Faire valser les études, valser les mots, les responsabilités, tout. Partir au plus proche et me sentir au plus loin. Me perdre au milieu de rien, de tout, de vous, de nous, de moi. Pour me trouver. C'est ça ouais, je voudrais n'être personne et pourvoir faire tout ce qui est impossible, tout ce qui est illogique. Je veux voler, partir, le temps d'un instant.

« Nous perdons notre temps et nous n'en usons point : nous respirons et ne vivons point. Perdre le temps c'est exister; en user c'est vivre. Une simple existence est un fardeau insupportable pour des êtres destinées à vivre. »   Edward Young

lundi 17 octobre 2011

Ils se croisent et se toisent chaque jour. Et chaque jour c'est cette même ignorance. Pas l'ombre d'un sourire, il est trop tôt, trop tard. Ils passent, ils défilent et tous les jours c'est un peu plus monotone. Les couleurs sont pâles, froides et sales. Ce n'est pas malveillant ni mal polie, c'est simplement normal. Cette indifférence constante est entrée dans les moeurs, à quoi bon être aimable, être souriant, envers quelqu'un qu'on connaît pas ? Ils ne s'apportent rien, ils ne sont rien l'un pour l'autre. Tout au plus des inconnus. Et ça c'est déjà trop.