lundi 29 août 2011


Je ne pensais pas que cela ferait si mal. Après tout, j'avais la tête tellement prise par la simple idée de m'amuser que j'en avais oublié les jours qui défilaient. A présent je suis face à ces dates fatidiques, à ces nouveaux départs, à ces séparations,... Ce que ça peut être douloureux. Atrocement douloureux. Soudainement des tas d'images me reviennent, toute mon enfance, mon adolescence se projettent devant moi et je réalise -enfin- que tout ça est fini. Bien sûr que nous allons nous y faire, mais cette séparation me semble si  affreuse, si injuste. La réalité vient m'assommer, je l'avais tant refoulée au cours de ces deux derniers mois, tant ignorée qu'elle est d'autant plus brutale. Je crois que le début va être dur, et les coup de blues très fréquents. L'angoisse, la peur, la tristesse, tout se mélange d'un coup et c'est si... dur.  


Allez, on prend une bonne bouffée d'air maintenant.



mercredi 17 août 2011

C'est vrai, je ne peux le nier, je suis morte de peur à l'idée de me retrouver seule dans cette ville dont je ne connais quasiment rien. Pourtant, aussi paradoxale que cela puisse paraître, une part de moi n'a qu'une hâte : commencer cette nouvelle vie. Non pas recommencer une vie mais continuer celle-ci. Certaines personnes vont horriblement me manquer tout comme certaines habitudes, aussi futiles soient-elles. C'est affreux d'être ainsi partagée, de vouloir rester ici et maintenant à tout jamais et pourtant avoir cette envie irrépressible de m'en aller. J'ai si peur de perdre contact, d'être oubliée... Ce temps qui nous éloigne, ces nouvelles rencontres, tout ça m'effraie de plus en plus. Ces personnes sans qui je ne peux même plus envisager ma vie, sans qui je ne rirais pas autant,... à en pleurer. Comment faire pour survivre loin d'elles ? Loin de tous ? J'appréhende énormément, c'est vrai, mais tout au fond de moi une petite voix me hurle que non; jamais je ne les perdrai. Il y a des gens qu'on ne peut pas perdre et cela j'en suis sûre. On ne peut pas rompre ainsi des liens tout ça pour quelques kilomètres, c'est impossible. Evidemment que tout va changer, que nous aurons d'autres amis, que chacun vivra de son côté, mais j'ose espérer qu'à soixante ans nous serons toujours les mêmes. Nous rirons comme hier, comme il y a quinze ou deux ans. Je déteste les années, le temps qui passe, les amitiés qui s'éloignent... 

A ces gens que j'ai rencontré tout au long de ces années et qui aujourd'hui illuminent ma vie. Primaire, collège, lycée, à chaque étape de ma vie j'ai rencontré des amis fidèles et avec qui j'ai partagé les meilleurs moments de ma jeunesse. Rendez-vous aux prochaines vacances, hein ?

samedi 6 août 2011



Bordel, c'est quoi ces humains ? Ces pourritures vivantes qui n'assument jamais leurs actes ni leur irresponsabilité. Une gamine défigurée, faute au chien, bien sûr. Les parents ? Les maîtres ? Innocents, pleinement innocents. 


Il y a quelques mois, un an peut-être même j'ai entendu cette histoire étrange, ce chien enfermé quinze jours avec son maître décédé. Prince. Ce chien qui, pour survivre, avait commencé à se nourrir de son maître. Quelle histoire atypique. Pourtant, comment le blâmer d'avoir voulu vivre, de n'être après tout, qu'un animal guidé par son instinct de survie ?
Prince. Moi je l'ai vu, j'ai vu son regard sans la moindre once d'agressivité. Je n'en peux plus de tous ces préjugés, de tous ces Hommes irresponsables et cruels. Ils l'accusent oubliant leurs propres tords. Je n'ai même plus les mots pour décrire ma rage -ou plutôt ma peine, ma douleur. J'ai l'impression de revoir sans cesse ce chien derrière ses barreaux, me fixant d'un air incompréhensif suite à tout ce qui venait de lui arriver. Le lien entre son passé et cette morsure ? Aucun bande de crétins. Suffisait-il de le considérer comme chien avec traumatisme. La faute à qui ? Aux Hommes. Encore et toujours. Je me sens impuissante face à cette injustice, et quand je pense que cet accident aurait pu arriver à mon Sultan c'est l'apothéose. Laisser une enfant seule avec un chien que l'on possède depuis une dizaine de jours à peine... et souhaiter sa mort au final. 


Pour lui, pour eux, j'y arriverai. Je les sauverai, je ferai quelque chose de ma vie et ce avant tout pour eux, pour leur donner ce qu'ils lui refusent tous : une deuxième chance.


Prince va être placer dans un endroit spécifique, avec d'autres Bull Terrier si nous arrivons à le sauver, alors signez cette pétition, sauvez le d'une injustice immonde.