jeudi 29 septembre 2011

Me réveiller au son de petits gémissement de l'autre côté de ma porte. Me lever, ouvrir mes volets et respirer cette douce odeur, embrasser mon adorable chienne, la blottir contre moi. Dévaler les escaliers à toute allure, manger en 3 minutes top chrono, sortir et courir pour arriver la première à ce bon vieux muret, rire. Marcher vite afin de ne pas louper le bus. Rire, sourire. Arriver au lycée comme à la maison, rejoindre ma salle, voir ces visages si familiers et me sentir bien. Enfin, rentrer le soir tout en regardant le paysage, les montagnes, et se dire que c'était encore une belle journée de passée. 
Quand même, ça me manque ce train-train quotidien.

samedi 24 septembre 2011


Hey there Delilah,

Le métro c'est genre le truc qui te change la vie. Tu découvres la mobilité.
Je suis écoeurée par la méchanceté humaine, autant vis-à-vis des animaux que des humains eux-même.
Plus je constate cette bêtise et plus je crois en mes convictions.
Un jour, je me battrai pour cette cause que je trouve juste et loyale.
La psycho, c'est cool, les weekend de 4 jours aussi.
C'est lorsqu'on est loin de tous ses amis, de tous ces visages, de tous ces sourires et de toute cette joie, que l'on réalise combien ils nous étaient essentiels.

Je l'ai dans les tripes et dans le coeur.  


lundi 19 septembre 2011

Et puis un jour tu deviens ce qu'ils appellent "jeune adulte" mais au fond t'es encore qu'un ados plein de rêves et débordant d'une soif de liberté sans fin. T'as juste pris un peu en maturité, tu t'assumes, tu réfléchis un peu plus avant d'agir -ou pas, certes. Tu t'envoles et tu vois tes parents la larme à l'oeil de voir leur enfant devenir semi-indépendant. C'est là que tu réalises que le temps files et que les années ressemblent parfois à des secondes. Tu rencontres d'autres personnes, tu sympathises avec, tu souris, tu ris, tu vis. Aussi, tu te rends compte à quel point tes amis te manquent, à quel point c'est étrange de ne plus voir ces gens qui se connaissaient si bien. Après tout, ici, tu n'es qu'un inconnu parmi tant d'autres. En faite, tu grandis d'un coup, tu prends tes responsabilités en main mais dans le fond t'as juste envie de faire l'enfant. De courir à en perdre haleine et de rire à en pleurer. La jeunesse te détient encore, mais pour combien de temps ?

dimanche 18 septembre 2011

C'est étrange. Ne plus voir ces têtes que l'ont connaissait si bien. Ne plus entendre ces rires si contagieux. Ne plus sentir cette odeur familière. Changer du tout au tout. Ca a du bon, ca a un côté extra et terriblement attrayant mais il y a comme un arrière goût de nostalgie qui me reste sur le coeur. 


Pour faire court, tout va bien ici mais tout me manque.

jeudi 8 septembre 2011




Je pars pour Lille d'ici 40 min et j'ai plus que jamais l'impression de laisser mon coeur en Alsace.

Exa champion, le reste c'est du bidon.






Voyez-vous ces photos ? C'est mon village, là où j'ai grandi. Comprenez-vous maintenant à quel point il m'est difficile d'envisager de vivre sans toutes ces couleurs ?

mardi 6 septembre 2011

Un sacrifice.


Sacrifier ce bonheur présent pour mon avenir, pour le leurs. Je sais pourquoi je pars, je sais pourquoi je quitte mon foyer et c'est là une chose qui me permet de tenir. Aussi niais que ça puisse paraître mon coeur appartient à cette région, à cette Alsace dont je suis amoureuse. A ce village, aussi. Je suis née ici, j'ai grandi ici et ma maison me semble le refuge le plus chaleureux au monde. Partir est pour moi une étape très difficile, une épreuve à la limite de l'insurmontable. Mais je sais, oui je sais pourquoi et pour qui je veux faire tout ça. Je suis consciente que laisser toutes ces choses derrière moi me permettra d'en trouver d'autres. Où que j'aille, quoi que je fasse, je serai toujours d'ici. A vrai dire, j'ai réalisé il y a peu que ce sera la première fois pour moi que je serai loin de ma région pour décembre, ce mois si magique en Alsace. Pour la première fois de ma vie les rues ne seront pas enchantées pour mon anniversaire, ni-même pour Noël. Il n'y aura pas cette bonne odeur de vin chaud, ces manala, ces bredala, tout ce que j'ai toujours connu et qui me semble si normal. 
Je ne cesse de me lamenter alors qu'une toute nouvelle vie pleine d'aventure s'offre à moi et que je ne pars pas non plus en terre hostile. Je suis pathétique et je le sais, je l'assume même. J'ai toujours eu du mal avec les changements de vie pourtant je m'y acclimate très bien. Je suis désespérante.

vendredi 2 septembre 2011

A ces sourires innocents, plein d'une pureté que l'on ne saura jamais retrouver. A ces éclats de rire qui résonnent encore dans mon coeur. A ce que nous sommes devenus. 

Il est temps de devenir responsable, adulte, grande. Il faut agir, fini de gémir


Bombons le torse, mettons un pieds devant l'autre et regardons loin, l'avenir nous attend.