dimanche 4 août 2013

Le truc c'est que plus on avance, plus je réalise à quel point tout cela va être mille fois plus difficile pour moi. Pas de place qui m'attende chaudement. Pas d'horaires fixes. Pas de salaire fixe. Et pourtant, depuis l'enfance je n'ai jamais voulu travailler pour quelqu'un. Ca a toujours été mes projets. Mes rêves. Alors au fond, je sais que le jeu en vaut la chandelle. Je sais que cette année est sans doute la dernière qui soit tranquille. La dernière dont je puisse profiter, sans trop me soucier des fins de mois. De demain. Mais d'un autre côté, en dépit de toutes les difficultés qui m'attendent et de tous les obstacles que je devrai encore franchir, j'ai tellement hâte de commencer enfin à vivre, vraiment. A donner vraiment. Je sais que je ne serai jamais milliardaire, que toute ma vie je devrais m'imposer, prouver ce que je suis, pourtant ça ne me fait pas si peur. Je ne fais pas ça seule. Allier sa passion à son métier, pouvoir être en permanence avec eux, c'est tout ce dont j'ai toujours rêver. C'est un rêve d'enfant. Et ça, ça vaut bien toutes les galères du monde.