mercredi 30 novembre 2011

Je m'y attendais.
Je le savais.
Je m'y étais préparée.
Pas assez.

lundi 28 novembre 2011

N'avez-vous jamais eu cette sensation d'étouffement atroce, brutal et continu ? Cette étreinte permanente qui se ressert peu à peu, cette pieuvre géante qui tente de vous entraîner dans les entrailles du chaos. Je suis lasse de ce bourdonnement quasi incessant des moteurs, de ces gens toujours pressés et différents, de cette odeur, de ces déchets,... Tout est si étrange ici, comme si je vivais dans un autre espace temps, un monde parallèle. Tout me paraît si fade, si dénué de beauté. La ville n'est pas faite pour moi, j'ai l'impression de m'y noyer. 


Etre confrontée à la mort, cela m'est déjà arrivée. A plusieurs reprises même. Les douleurs éprouvées ont été très différentes, très intenses, pourtant je ne m'y accoutume pas. Voir un petit être que j'ai aimé durant neuf ans sans vie, vide de son âme, m'est insupportable. Sans doute suis-je trop sensible, pleurer pour un oiseau, en voilà des manières. Qu'importe. J'ai le coeur lourd, la gorge nouée. Je me revois inondée d'une joie enfantine à l'idée d’accueillir cette belle colombe chez nous, et me voici neuf ans plus tard à pleurer sa perte. C'est si douloureux de ne plus le voir, de ne plus l'entendre. La mort est une chose étrange, à la fois si douce et si brutale. Vole mon beau. 

dimanche 20 novembre 2011


Dimanche c'est le jour où je me souviens que j'ai des cheveux sur la tête et qu'ils me crient AU SECOURS, c'est là que je fais ma vraie fifille qui prend soin d'elle et tout... Accoutrée d'un jogging des plus saillants yeah. Je suis une bombe hein ? C'est aussi le jour de la tisane trop infusée et de l'auto-persuasion qu'on va faire ses devoirs dés qu'on aura fait un trèstrèstrèstrès rapide tour sur facebook (oui je dis "on" parce que je suis un peu beaucoup dans ma tête en faite). La bonne blague. J'ai 16h de cours par semaine, j'ai honte j'ai honte ! C'est la glande en psycho, même s'il serait temps que je me mette franchement à réviser mes cours de Bio (oui on a de la bio et même des maths :D, oui je souffre). Mais le dimanche c'est aussi le jour des musiques un peu chelou, genre deux de tension. Et puis c'est le jour du train, du métro et des gens de la ville qui eux aussi sont un peu chelou. Non mais c'est vrai, dés qu'on arrive en ville ils sont forcement précés, genre ils viennent de descendre du train et PAF ils courent quoi, pourquoi ? Moi je dis : vive mon petit village ! D'ailleurs dimanche prochain c'est le premier dimanche de l'avant... C'est bizarre de ne pas être en Alsace en décembre. Waw, un rayon de soleil (oui c'est possible dans le Nord), comme c'est bon (je suis en extase devant la fenêtre), bref, je vais tenter de m'ateler à mes maths (je pense sincèrement être victime d'une malédiction mathématiques, ils me poursuivent partout où je vais !). Je vous embrasse bien (enfin y a genre 3-4 personnes qui doivent passer sur ce dépoitoires de lettres !).
Ady la boss(e).

samedi 12 novembre 2011

C'est en étant éloigné de chez soi qu'on prend conscience de l'importance de notre origine, de nos racines. Je me sens alsacienne plus que jamais et chaque départ provoque une brûlure atroce dans ma gorge.

J'ai toujours eu des tonnes de projets, des rêves et des envies dont je n'ai jamais douté. J'ai toujours cru d'une façon enfantine que ma vie allait se dérouler telle que je l'imaginais, sans aucune embûche, en temps et en heure. Je pensais qu'il suffisait d'y croire pour que tout se réalise. Comme j'ai été naïve.



Clope à la main, tasse de café posée sur la rambarde. Elle attend, dans exactement 13 minutes il passera sous son balcon, casque sur la tête, regard à la fois perdu et déterminé, mains dans les poches et cheveux en bataille. C'est comme ça tout les mardis. En faite, elle ne sait pas trop elle même pourquoi est-ce qu'elle l'attend toujours ainsi, comme un rendez-vous. Quelque chose l'attire, quelque chose l'intrigue en lui, est-ce cet aura mystique qu'il dégage ou bien simplement aime-t-elle ce train-train ? Depuis quelque temps sa vie se résume à peu de choses et le regarder passer constitue l'une de ses seules distractions. Il semble différent des autres, ces autres si semblables, si laçants. Ca y est, le voilà. Elle le fixe, observe le moindre de ses pas, où va-t-il comme ça ? Et puis il passe, s'éloigne jusqu'à ce qu'elle ne le voit plus. Alors elle jette sa clope, avale sa dernier gorgée de café et retourne se coucher. Il est 15h37, dans 3h45 il repassera, il faudra penser à faire couler du café.