samedi 28 mai 2011





Je veux du soleil, des nuits sans fin, des vélos, des paniers en osier et des éclats de rires. Je veux l'été, je veux le bon temps. Et je veux que ça ne s'arrête jamais. Carpe Diem. 

dimanche 22 mai 2011

Let it all be yesterday

Ils sont tous heureux de quitter ces murs, de commencer une nouvelle vie, de changer tandis que moi, telle une vielle grand-mère, je campe sur mes positions. Je veux rester ici, je veux avoir dix-sept ans -ou plutôt dix-huit- pour toujours, je veux m'amuser sans contrainte, vivre sans limite. Je veux exister pour de vrai. Suis-je trop rêveuse ? Le pragmatisme me fait défaut ces derniers temps. Il va falloir travailler dur, décrocher ma Licence en psychologie, me former au métier de comportementaliste canin mais au final il y a toujours la même embûche : l'argent. Encore et toujours. Il faut sans cesse payer pour tout. Laissez nous nous épanouir bon Dieu, au diable tout ces frais. Dans mon monde on vivrait tous d'Amour et d'eau fraîche et je l'avoue, c'est une vision bien utopique. Je vis  de rêves d'évasion, sans cesse je me projette ailleurs, loin d'ici, loin des gens, loin de l'argent, loin de la réalité. Emmener des boîtes de conserves, me garer sur le bas côté et partir en excursion solitaire toute la journée. Lire, boire du thé, faire des photos, écrire, penser. Seule. Juste moi et le bruit du vent, juste nous deux pour l'éternité de quelques temps. Mon échappée. Il est temps de se lever et d'avancer, d'entrer dans cette nouvelle vie qui nous tend les bras et de lui dire OUI. Les changements seront inévitables, il ne sert à rien de rester là tandis que le monde tourne. Il faut marcher, ouvrir les yeux. Je sais ce que je veux, et je l'aurai. Qu'importe si les fin de mois seront difficiles au début. Je préfère manquer d'argent que de Bonheur. Je pense à lui, à mon Sultan qui est là bas depuis bientôt un an. A cet être qui m'a transpercée. Je sais ses défauts, mais comment ne pas l'adorer lorsqu'il se blottit contre moi et comment ne pas sentir cette brûlure dans mes yeux, cette boule dans ma gorge, lorsque je le laisse ? A la vérité, je ne pourrai jamais lui offrir un nouvelle vie, je ne pourrai jamais l'emmener où je veux mais le peu que je lui donne de moi lui adoucis peut-être un peu celle-ci -je l'espère. Pour moi, c'est ça le Bonheur. Le sourire. Celui d'une famille avec son animal, celui d'un enfant lorsqu'il le voit arriver et celui qu'il nous donne sans cesse. Mon Bonheur c'est ça, c'est cet Amour, cette relation. Et moi je ferai tout mon possible pour que ce lien de se brise jamais. Tout le monde devrait avoir la chance de vivre une telle histoire. Je m'accrocherai comme une dingue s'il le faut, mais je dois y arriver. Sinon, autant arrêter tout de suite. Cette idée me rend la peine du départ moins lourde, il sonne un peu comme un début, mon début. Enfin je vais pouvoir commencer, apprendre des éléments utiles à ce que je veux faire. Dans cette optique-ci, comment puis-je ne pas m'enthousiasmer de partir ?

mercredi 18 mai 2011

Well, c'est le bac les amis. Hier encore nous entrions en seconde (à cette époque nous ne mesurions pas encore la chance de ne pas avoir d’exam en fin d'année). J'ai fait mon planning de révisions, que de bachotage ! Dear Lord ! Priez pour moi les 30 mai, 7 et 8 juin : je passe mes oraux. Du 16 au 22 juin les écrits. Je stresse déjà mais une petite voix au fond de moi me persuade que tout ira bien... Si Dieu le veut haha ! JE DETESTE REVISER. Brr... tous ce bachotage à la noix, ces choses sans intérêts... Bref, je devrais être beaucoup moins présente jusqu'au 22 juin. 

xox,
Ady

PS : Cet été, c'est fêtes à volonté. 


samedi 14 mai 2011


Je regarde mon petit village, ces maisons enclavées au creux du vignoble. Peu à peu je m'éloigne, aussi bien physiquement que mentalement. Le départ va être affreusement douloureux et j'en suis consciente. Je suis trop sentimentale, ça aussi j'en suis consciente, mais je ne peux nier ma tendresse pour ces ruelles, pour ces anciens qui m'ont toujours reconnu au nom de ma famille, pour ces endroits qui nous on vu grandir. C'est ici que je suis née, et aussi irréaliste que cela puisse paraître, c'est ici que je veux vivre -et mourir. Dans mon village, dans ma maison que j'ai vu se construire en même temps que moi. Ma vie toute entière est ancrée dans ses murs et sous le papier peint mes dessins d'enfant résident encore. Mon jardin est un véritable lieu de culte entre mes six poissons rouges, mes deux oiseaux et ma chienne. Mon amie. Comment pourrais-je seulement vendre ce terrain à des étrangers qui profaneraient cette terre ? Je veux cette vue sur les trois châteaux pour la vie entière, je veux cette odeur de fermentation du raisin, cette chaleur magique l'hiver,... Je voudrais tant que tout reste ainsi, que ces voisins soient immortels et que ces jardins ne finissent pas en maisons hideuses. J'aime cet endroit par-dessus tout, je m'y sens en sécurité. L'idée de partir me fend le coeur, quitter mon foyer ne fera que m'y attacher encore plus. Bien sûr, je veux voyager, je veux partir et voler de mes propres ailes, mais mon coeur appartient à cette région. Promis, moi vivante cette maison restera mienne

mercredi 11 mai 2011

Apprendre a aimer.


Cette chanson sonne si vraie, si véritablement appropriée à toute situation, à n'importe quel type d'Amour, de relation. Ne rien attendre en retour. N'est-ce pas l'apogée du réel Amour, donner sans compter, sans même en avoir l'impression ? Juger, considérer comme normal de s'offrir, d'aimer sans aucune limite. Pour moi, ça l'est. Avec tant d'Amour à revendre qu'on tire un trait sur le passé. Qu'importe le passé ? Qu'importe les actes ? Apprendre a rêver, a rêver pour deux rien qu'en fermant les yeux. C'est si beau, il n'est nul besoin de métaphores pour expliquer les sentiments, des mots simples suffisent pour que chacun s'y reconnaissent. L'Amour ne concerne pas uniquement deux humains de sexes opposés, ni-même forcement des humains. L'Amour compose chaque être vivant de quelque manière que ce soit. C'est pourquoi je cours dans ma voie, pour le crier au monde entier, pour crier à quel point c'est beau l'Amour, l'Amour avec d'autres êtres que les humains. Suis-je folle ? Suis-je ridicule ? Peut-être, mais le fou ne se sent pas fou, il se comprend lui-même. Je me comprends, du moins, cette partie de moi. Rien que pour le geste sans vouloir le reste. J'ai envie de faire partager aux autres ma passion, de leurs montrer ma vision et de changer les moeurs. Je veux être quelqu'un au travers de ces êtres qui m'ont tant donné et qui m'ont apporté tout ce dont j'avais besoin. Je serai quelqu'un, à ma manière et pour eux. Qui suis-je face à eux ? Une humaine bien trop complexe, bien trop futile et qui se confond parmi la masse de ses congénères, alors qu'eux, chacun à leur façon sont plus différents les uns que les autres. Et savoir donner, donner sans reprendre. Donner de mon temps, donner de mon Amour et de ma sincérité. Je suis sans doute bien étrange et j'en suis consciente, mais c'est dans ce monde que j'ai grandi, que je me suis épanouie, et je sais combien ils me sont vitaux. Je suis fascinée de ce qu'ils sont, de ce qu'ils nous apportent et de cette relation qui existe entre eux et nous. Je ne veux pas la comprendre mais l'étudier, l'améliorer. Et puis, je rêve secrètement de les sauver tous autant qu'ils sont et de leurs donner la chance qu'ils méritent. Apprendre à sourire. 

samedi 7 mai 2011

T C H G : the come back.

Comme quoi, la vie vous joue parfois de drôles de tours, et pas des moindres. Des évènements tout à fait surprenants peuvent vous arriver du jour au lendemain, néfastes comme bénéfiques. Les regrets ne sont cependant pas de mise. Regretter ne sert à rien, si ce n'est à se détruire. Rester retranché dans le passé n'est pas bon, cela nous empêche d'évoluer, de profiter des beautés de la vie et qui plus est nous avons le devoir de saisir notre avenir. Un avenir qui peut se révéler réellement troublant et tout à fait déstabilisant d'ailleurs. Et puis, nous devons mesurer la chance de ces évènements, réaliser leur importance et le Bonheur qu'ils nous apportent, ce qu'ils nous enseignent aussi. Il y a toujours un enseignement a tirer de tout, bien que chacun soit en droit de le percevoir différemment. A la vérité, peu importe la lourdeur de mon coeur, la vie m'a offert une chance des plus inattendues et j'en suis pleinement consciente.

mercredi 4 mai 2011

Bien. Je viens de m'énerver contre un exercice de maths et une andouille d'étude de fonction à la con (excusez moi ce langage). Je suis stupide, je n'ai jamais compris et je ne comprendrai jamais les maths. Je m'acharne, mais au final on peut bien me mettre la réponse sous les yeux, ce truc reste totalement abstrait pour moi. Et qui plus est, inutile. Mon cerveau bloque, je resterai incapable de comprendre la logique mathématique. Ainsi va la vie.
Mais je m'évertuerai encore et encore, quitte à en perdre la tête.

Cette Amitié qui me semblait si forte, si solide, si vraie, je la vois s'envoler en fumée. Ça m'écoeure littéralement de voir ces années de partage détruites en quelques mots, de ne plus reconnaître une personne qu'on a tant appréciée. J'ai l'impression d'avoir été -une fois de plus- le dindon de la farce, de m'être impliquée corps et âme à être présente dans les pires moments, et ce même quand je n'étais pas d'accord pour finalement être jetée en quelques jours. Rayée d'une liste de contacts comme d'une vie. Je crois rêver quand je lis certains mots, quand je vois ce qui se passe. Je ne comprends plus rien. J'ai voulu offrir de mon temps, de mon amitié, parce que j'estimais que cela en valait la peine et je n'envisageais même pas le contraire. J'acceptais ce caractère que tous détestaient, je défendais une personne à qui je tenais sincèrement, autant pour ce qu'elle m'apportait que pour ce que qu'elle était. Pourtant, aujourd'hui je réalise que je me fourvoyais totalement, je défendais quelqu'un qui ne se gênait en rien pour juger les autres sans leur donner la moindre chance. J'ai réellement souffert de cette séparation, de ce déchirement car je tenais à cette Amitié, mais les mots et les actes m'ont trop heurtée et cette distance m'a faite réaliser bon nombres de choses. Entre autre que je n'étais peut-être pas si indispensable qu'on me le faisait croire vu la vitesse à laquelle j'ai été supprimée d'une vie, et même remplacée. Le pire dans tout ça, c'est que ça me fait encore de la peine de se quitter ainsi.