mardi 30 septembre 2014

On s'en va, puis on revient. C'est ça la vie aujourd'hui, c'est ça "la jeunesse" comme ils disent. Tout le monde fini par partir, on s'éparpille peu à peu. L'un va à droite, l'autre à gauche. On se quitte, on se rencontre. On veut s'en aller, on veut rester. On vit de nouvelles expériences, on prend de nouvelles habitudes, on se fabrique un nouveau monde. Mais au final, la seule chose qui compte vraiment, c'est de se retrouver. Retrouver ses proches, ses amis, ces sourires. Qu'importe la durée de ces instants, ce qui compte c'est leur intensité.



Il y a toujours eu des moments de doutes, des périodes plus floues que d'autres. Ces hauts et ces bas. Les gens pensent que quand vous avez toujours su quoi faire de votre vie c'est facile. Je l'ai longtemps pensé aussi. Mais si vous saviez comme c'est faux. Sans cesse devoir justifier ses choix, sans cesse devoir garder la tête haute alors qu'on vous rit au nez. S'accrocher, douter, s'égarer. S'égarer. C'est ça le problème. Les idées fusent, les envies et les rêvent débordent, mais au final, je ne sais toujours pas quel chemin prendre. Alors, comme chaque fois que je me perds ainsi, je replonge dans le passé, je tourne les page en arrière et retrouve mes racines. Ma racine. Depuis que je l'ai perdue, ça a toujours été mon seul moyen de reprendre confiance. Me souvenir d'elle, me souvenir de la façon qu'elle avait de me protéger, de me veiller. Me souvenir de combien j'ai toujours été apaisée prés d'elle. C'est comme ça que je reprends espoir, comme ça que je me hisse toujours plus haut. J'ai pas le droit de lâcher, pas le droit de baisser les bras face à toutes ces difficultés. Ca prendra le temps que ça prendra, mais je n'abandonnerai pas.