dimanche 27 mars 2011

        Article Vidéo                    Everything.
Je me suis souvent efforcée de comprendre le ressentis des autres, de l'accepter. J'ai grandi en admettant que j'étais un peu différente sur ce point, que pour moi ils avaient une importance peut-être démesurée. Mais jamais je ne pourrais tolérer tant de haine, tant de violence envers eux. Bon Dieu, ils nous offrent leur amour, leur joie, leur vie et certains s'amusent à les détruire. Ca me tue littéralement, ça me révolte totalement. Aucun humain ne peut faire ça, il faut être sans cœur, sans conscience pour faire un acte pareil, vraiment, je ne comprends pas. Sans défense, seuls, malheureux, alors qu'ils peuvent sauver des vies. Nos vies. Les gens sont fous alliés. Les médias ne parlent que des morsures mais jamais des raisons. Comment voulez-vous que ce chien puisse avoir confiance en l'humain à présent ? On lui a détruit sa vie. Chaque coup m'assassine. Tant de méchanceté ne peut pas être acceptée. A quoi bon s'arrêter au milieu de la vidéo, nier la vérité ? Si nous ne savons pas, comment lutter contre ce genre d'actes ? Qu'elle aille au diable.
Depuis mes dix ans j'ai entendu toutes sortes d'histoires, toutes sortes de raisons d'abandons allant des poils sur le pantalon à un chiot de quatre mois agressif parce qu'il aura voulu mordiller un enfant, pourtant, c'est seulement en voyant leur détresse et la peine qui se logeait dans leur regards que je réalisais la stupidité de certains êtres humains. Battre son animal est une chose inadmissible, intolérable et quitte a y laisser un bout de mon cœur, quitte a pleurer en voyant l'état de certains, je lutterai  moi aussi pour les sauver. J'ai trouvé un sens a ma vie depuis que j'ai prit conscience l'importance de ma passion, j'ai compris que j'avais un rôle a jouer, que je pouvais faire quelque chose d'utile sur cette planète tout en m'épanouissant. C'est vrai, j'ai encore tant de choses à apprendre, pourtant ça ne m'effraie en rien car je veux y arriver. Et j'y arriverai. 



« It's hard to say that I'd rather stay awake when I'm asleep.»

Elle se sentait si stupide, si puérile et affreusement ridicule. Comment faisait-on pour gérer ce sentiment nouveau, ces émotions beaucoup trop fortes ? Elle était comme une enfant découvrant un nouveau jeu et n'y comprenant rien du tout. Tout ça c’était bien trop pour son petit corps, il n’en pouvait plus, il ne savait plus comment réagir. C’était si effrayant, où donc était passée la jeune fille sûre d’elle, affirmée et guillerette ? Pour vue qu’elle revienne vite avant que son cœur ne lâche. Sûrement était-elle partie tout droit vers la lune, mauvaise idée, très mauvaise idée car en bas ses neurones ne réagissaient plus du tout. Des milliers de petits papillons envahissaient son ventre et des milliers de questions se bousculaient dans sa tête, comment faire face à tout ça alors qu’elle était si jeune, si novice ? C’était tout a fait affreux, affreusement bon. L’adrénaline l’enivrait, les palpitations de son cœur lui faisaient tourner la tête et elle ne pouvait s’empêcher de sourire béatement. Elle n’en croyait pas ses yeux, c’était comme si le temps était passé à la vitesse de la lumière, c’était si troublant. Etait-ce seulement réel ? N’allait-elle pas se réveiller dans quelques instants ? Non, c’était beaucoup trop fort pour n’être que virtuel, beaucoup trop émouvant pour être faux. Elle aurait tant aimé courir se cacher à l’autre bout du monde, pourtant, pour rien au monde elle n’aurait voulu échanger sa place, ce moment était le sien. C’était un tel paradoxe en son fort intérieur, une peur continue de tout gâcher et en même tant une joie intense, trop intense pour la contrôler. C’était si nouveau, si étrange, si intriguant et si attirant à la fois, comment contrôler tout ça en même temps ? 


« What a nice surprise. »

lundi 21 mars 2011

Inspiration soudaine.


Le temps file, court. Les souvenirs deviennent jaunâtres, ils vieillissent inévitablement, les photos te font pleurer et la nostalgie s'installe dans ton être. Tu regrettes ce temps passé, cette innocence perdue, qu'importe la liberté trouvée, quand même, c'était bon d'être con. Le carrousel est toujours là,  les enfants rient, et toi, toi pleurs ton enfance. Tu les fixent sans les regarder, tu te revois toi-même à leurs âges, inconscient, insouciant. Tu courrais aussi, tu voulais être grand, tu décomptais les jours six mois avant ton anniversaire et aujourd'hui quel âge as-tu ? Qui es-tu ? Où est passé cet enfant rempli de rêves et d'ambitions ? Où est passée la cabane dans l'arbre au bout du jardin ? Les gens passent sans même te remarquer. Les enfants rient, ils rient au éclats. Là bas deux amoureux s'embrassent. Où est passée la jolie fille aux rubans roses et dont la jupe s'envolait ? Qu'est-elle devenue ? Tu l'as laissé partir, t'es qu'un con. Pourtant, ce qu'elle était drôle, tu te souviens de cette fois où tu as pleuré de rire avec elle ? Et puis, ce soir là aussi, cette nuit là. Votre première fois. Vraiment, t'es qu'un con. Les enfants rient, ils cherchent un autre cheval et font de grands signes à leurs parents.Toi t'es là, t'es toujours là, tous les après-midi comme un simple d'esprit tu balances du pain aux pigeons, tu les connais tous maintenant. T'as vécu trop vite, t'as voulu décrocher la lune mais t'as même pas été capable de construire l'échelle. T'es qu'un bon à rien de toute façon. Et puis le temps file, tes souvenirs périssent, ils se noient dans le méandre de tes pleurs. Ca ne sert a rien d'attendre là, comme un idiot. Imbécile. Lèves-toi et vis.


samedi 19 mars 2011

« J’ai eu si mal, c’était si douloureux, si atrocement bon. C’est vrai, j’avais à la fois une envie irrépressible de le retrouver et en même temps une peur démesurée de croiser son regard. Ce putain de merde de regard qui me tue, qui me frigorifie sur place, qui me brûle vivante. »



A la vérité on est complètement dingue de se foutre dans des histoires pareilles. On est tous des masochistes, on se bousille délibérément et le pire c'est qu'on y prend notre pied. On sait très bien qu'on se voue à notre perte, qu'on court droit vers un mur, vers la torture. Exquise torture. Mais c'est si doux, si agréable, si euphorisant. Puisqu'on est jeune et con, qu'est-ce qu'on s'en fout. On s'accroche a nos arguments des plus pertinents, à nos espoirs les plus illusoires, mais on y croit, on a foi en nos sentiments. Croire, c'est douter. Parce qu'au fond on est jamais totalement sûr, et on est toujours mort de trouille. Ce truc qui nous tombe sur le coin de la tête sans qu'on s'y attende, ce truc si effrayant et qui nous tétanise sur place, qui nous assassine a coup d'émotions. Ce que ça peut faire mal, ce que ça peut faire peur. On ne comprend pas mais on adore, on y adhère et on en devient complètement, irrévocablement, dépendants. A nos risques et périls. Sûrs de nous on saute dans le vide, on se sent pousser des ailes, on vole et soudainement on tombe. S'est-on brisé les os ou avons-nous rêvé ? Etait-ce réel ? Mais qu'est-ce qui cloche chez nous ? C'est quoi cette manie de vouloir nous exploser le coeur ?

samedi 12 mars 2011

« They say follow your heart, but when heart is in so many pieces, which way are you to follow ? »


Je dois en être à mon trentième paquet de mouchoirs, j'ai l'oreille droite bouchée (et non se boucher l'autre oreille, le nez et souffler ça ne fonctionne pas). Ah, j'ai (enfin) passé ma JAPD, ça a changé ma vie pour sûr ! A vrai dire ça ferait presque peur quand on voit certains "cas" là bas. Mais bon. Mardi c'est le 93ème jour avant le BAC, ça va être funny les amis ! Flashy girl ? Les proba n'ont pas eu ma peau, j'y survis eh oui. Nippon Steel est la première entreprise sidérurgique du Japon et en 1923 Tokyo a été détruite à cause d'une éruption volcanique. Bref, je n'ai pas grand chose a ajouter. 

Le stress, l'angoisse de faire le mauvais choix. Cette impression d'avoir tout notre avenir en main, de le jouer dans l'ordre de ces trois voeux, de ces trois destinées. Où aller  ? Quel logement choisir ? Comment payer tout ça sans trop en demander ? Comment oser partir, franchir le pas de la porte pour plusieurs mois, plusieurs années ? La peur de l'inconnu. L'inconnu dont on se passerait bien. Vais-je aimer ? Si ça ne tenait qu'à moi je me lancerais déjà dans une formation de comportementaliste canin, j'irais sur les routes avec mon Combi, glanant des informations un peu partout, écrivant, étudiant, analysant leurs réactions. Mais évidemment il faudrait mieux d'abord passer par la faculté de psychologie, pas celle de Strasbourg, plutôt une autre. Laquelle ? Besançon ? Lille ? Vais-je m'y faire ? Vais-je y arriver ? Je n'ai jamais aimé que la vie m'impose des changements, ça m’effraie au plus haut point. A vrai dire, j'ai une envie folle de voler un peu de mes propres ailes, de partir, de respirer un peu, mais j'ai cette appréhension qui m'enivre, qui me retient ici. Je veux vivre de ma passion, passer ma vie toute entière à m'occuper des chiens, des animaux, mais le parcours me semble si flou. Est-ce au moins le bon ? Le doute m'envahit, je sais ce que je veux, mais comment l'atteindre ? Comment devenir une comportementaliste reconnue ? Comment en vivre ? L'argent nous pourrit. Il faut toujours payer, encore et encore. Pour passer un concours, pour s'inscrire, pour avoir un lit, pour manger,... Au moins, le sourire c'est gratuit ça.

Des textes un peu flous, sans réels thèmes mais qui reflètent un peu mon état d'esprit ces derniers jours... Dans les nuages (sans doute dû à mon rhume qui refuse de me quitter...)

Après tout, c'est ici que je suis née, ici que je me suis construite. Ces rues, je les connais par coeur, aucune ruelle de m'est inconnue. Ces portes aux quelles nous avons sonné tant de fois, notre vielle préférée. Ce quartier, ce muret, ce Jacky. Ces villages que nous avons parcouru sur nos vélos, ces rires qui lézardent les murs. Cet air, ces paysages, cet accent. J'aime cet endroit, ces couleurs merveilleuses, ces traditions ancrées qui nous offrent des Noëls dignes de comtes de fées. Ces beaux oiseaux, ces bretzel. Nous. Vous. Mes amis, mes sourires à pattes. Comme c'est étrange de devoir imaginer des mois sans vous. L'envisager me torture. Je refuse de grandir.
Samedi 12 mars 2011

mardi 8 mars 2011

Like shooting stars.


Into the wild, ou le rêve de tout un chacun.

Frais et bouillant. Un sentiment d'euphorie intense, prêt à faire exploser votre cage thoracique. Energie positive qui vous entraîne au fond du fond, qui vous bouffe. Force qui vous guide vers l'inconnu, vers le néant de l'inconscient. Picotements, palpitations incontrôlables et sourires niais. Tête dans les nuages. Inspiration soudaine, optimisme sans limite et pessimisme récurant. Jambes qui flanches, mains qui trembles et coeur prêt à bondir sur sa proie. Oui, vous êtes gravement atteint. 
Mardi 8 mars 2011

jeudi 3 mars 2011

« How can I stand here with you and not be moved by you ? »



Vous voyez, ce chien, je ne connaissais de lui que son nom : Sultan. Je ne savais rien de lui, ni son âge, ni son caractère et encore moins son passé. Tout m'était inconnu. Il me faisait penser à ma chienne, évidemment version poils courts et en mâle. J'ai empoigné sa laisse et je suis partie me balader avec lui. J'ai appris à le connaître, à savoir qu'il avait peur des bus, n'aimait pas la circulation ni les autres chiens mais surtout qu'il était adorable. Ce griffon, âgé de neufs ans était calme et affectueux, dans les rochers il ne tirait pas et une fois que nous étions assis il restait prés de moi sa tête tout prés de la mienne. Je lui ai parlé de tout et de rien, comme avec les humains, évidemment il ne pouvait pas me répondre avec vos mots, avec vos codes, mais ses regards me suffisaient amplement. Et puis les vacances ce sont finies, je suis rentrée chez moi lui souhaitant tout le bonheur du monde. Mais Sultan est toujours là, seul au milieu de tous. Adorable comme au premier jour. Lorsque je l'ai revu, sautant dans tous les sens derrière cette grille, cette saleté de grille, j'aurais voulu le ramener à la maison, le sortir de cet endroit de malheur, mais bien sûr j'habite la planète Terre et pas celle des rêves. Alors j'ai pris Sultan, je suis allée à la plage avec lui et une fois de plus j'ai réalisé que la voie que j'avais choisie des années auparavant était la bonne, la mienne tout simplement. Parce que ce sourire qu'il affichait faisait naître le mien.
Certains chiens vous marquent plus que d'autres, à l'instar des humains. Parfois il n'y a strictement aucun atomes crochus, il ne s'agira que d'un chien que vous aurez promené quelques minutes tandis que d'autres fois c'est presque magique. A ses regards, à ses façons de réagir vous saurez que c'est lui et pas un autre. Faites lui confiance et il vous vouera sa vie toute entière sans demi-mesure

Tout ça c'est mon Bonheur, ma Passion et rien ni personne ne m'empêchera de le vivre.
Octobre 2010



Mais ne jamais se retourner, au risque d'y perdre un bout de son coeur. 

Il m'a charmé, je l'ai aimé et ça me tue.

Je savais bien que je n'aurais pas du me retourner, que je n'aurais pas du le regarder de cette façon. Le laisser derrière moi me dévore littéralement, j'ai l'impression de l'abandonner à mon tour, d'être une lâche. Cela fait des années que j'ai appris à me maîtriser, à donner sans pour autant trop m'attacher mais cette fois-ci c'en est trop. Huit mois, huit interminables mois qu'il est derrière sa grille. Et moi je l'aime. J'aime sa façon de sourire lorsqu'il me voit arriver, la façon qu'il a de s'arrêter pour que je le caresse et cette façon dont il se blottit contre moi. Je sais bien qu'il devient trop protecteur, mais il est si doux, si calme, comment ne pas lui succomber ? Il a su gagner mon coeur, ce coeur qui s'est brisé aujourd'hui parce que j'ai eu le malheur de me retourner. J'ai vu ses yeux me suppliant de l'emmener parce que ça n'a pas de sens de le laisser là bas alors que je l'aime. Au diable la réalité, c'est mon chien, mon Sultan.
Jeudi 3 mars 2011