dimanche 24 février 2013


Demander à un être pour qui ses animaux illuminent sa vie de leur ôter la leur est abominable, et toutes les raisons du monde, aussi bonnes soient-elles, ne sont rien face à cette peine qui emplit l'être. 

J'ai l'impression d'avoir une plaie suintante dans le coeur, il y a un trou béant dans ma poitrine et je n'arrive pas à me calmer. Même en étant loin son absence me pèse. Je ne veux rien si ce n'est elle. Je savais que ça ferai mal, mais je n'imaginais pas que ce serai à ce point. J'essaie de faire face, de garder à l'esprit cette belle leçon de vie qu'elle m'a donné, mais j'ai l'âme en peine. J'ai l'être tout entier en peine. Ce matin, pour la première fois en dix ans j'ai vu cet espace vide, je n'ai pas pu glisser mon doigts entre les barreaux pour lui dire bonjour, et ça me tue littéralement. Je me moque du monde, je ne veux qu'elle, je veux qu'on me la rende. Je réalise qu'elle est partie et c'est si atrocement douloureux. J'essaie de ne pas me laisser abattre, mais je fond dès que la moindre chose me la rappel. Je ne cesse d'y penser. Merde, ce que ça fait mal. 


« Je n'ai pas le sentiment de l'avoir perdue. Elle est en moi, et je ne serai plus jamais comme avant, après elle. Et ça, c'est un bonheur infini. » 
Jérôme-Arnaud Wagner, N'oublie pas que je t'aime

samedi 23 février 2013



Elle est partie, elle s'est envolée. Ce choix restera gravé en moi pour l'éternité, quelle décision atroce que de provoquer cette fin. Quelle déchirure brutale. Je ne dirais pas que j'ai écouté ma raison, c'est mon coeur qui me criait de la soulager. A vrai dire je n'ai écouté que lui car réfléchir m'était trop douloureux. Tout être a une fin, personne n'est éternel. Je l'aurais accompagné du mieux que j'ai pu, lui donnant tout l'Amour que j'avais, la rassurant jusqu'à son dernier battement de coeur. Il y a de ça dix ans je n'attendais qu'elle. Je m'en souviens comme si c'était hier. Elle est arrivée dans ma vie un onze mars deux-mille-trois, à la fin d'une après-midi ensoleillée. Lorsque nous sommes arrivés je l'ai tout de suite voulu elle. C'était elle depuis le départ. Et je sais qu'elle aura vécu jusqu'au bout, se battant pour survivre et me rassurer. Mais je ne suis plus une enfant, je sais que même tout l'Amour du monde n'aurait pu la sauver, alors à quoi bon la laisser souffrir ? Peut-être grandit-on ainsi, en faisant face à ces décisions cruciales, en regardant une partie de soi s'éteindre petit à petit dans vos bras. Qu'importe si j'ai mal puisqu'elle ne souffrira pas. J'ai fait ça pour elle, pas pour moi. J'aurais voulu la garder encore une éternité, lui dire combien je l'aimais durant des heures, je pense que dans ces moments là le temps doit forcement vous sembler trop court. Ce "oui" si lourd de conséquences. Sentir ce petit coeur battant contre soi, entendre cette respiration, la blottir de toutes mes forces contre moi, souhaiter que tout se passe le plus vite possible et en même temps vouloir rester ainsi à jamais. Ne plus penser à cet instant mais plutôt à tous ces beaux souvenirs. Une mort ne peut être heureuse, et j'espère que partir dans mes bras fut ce qu'il y avait de mieux pour elle. C'est si horrible. On m'a pris son corps, sa chaleur, mais ce qu'on ne me prendra pas c'est son Amour et tout ce qu'elle m'a apporté. On ne me volera jamais ce qu'elle m'a donné, ni nos moments de joie. Je l'ai dans le coeur pour toujours. La page se tournera inévitablement, doucement, mais une chose est sûre : l'histoire continuera. Notre histoire perdurera temps que je serai là, et il n'est pas question que je baisse les bras. Elles se sont battues contre la mort, je me battrai pour la vie, je le jure. 
Lui dire que je l'aimerai toujours, la remercier et me taire. Que sont les mots face à l'Amour ? 



jeudi 21 février 2013


Cela me fait si mal de devoir partir, de la laisser seule alors qu'elle n'a jamais eu autant besoin d'attention. Je sais qu'il s'en occupera bien, mais c'est ma lapine, mon premier animal rien qu'à moi. Je l'ai eu si petite qu'elle tenait dans ma main et la voilà si faible. J'ai si mal. Chaque fois que je regarde sa gamelle encore pleine les larmes me montent aux yeux. Je ne veux pas la laisser, je veux être là jusqu'au bout. Lorsqu'on prend un animal c'est aussi s'engager à l'aimer et à l'aider quoiqu'il puisse arriver. C'est promettre de protéger sa vie. La seule chose qui me réconforte c'est que je ne pars pas pour rien, je pars pour réussir, pour prouver au monde entier que les animaux sont des êtres merveilleux. Je montrerai à tous ces gens qui refusent encore d'y croire qu'un animal peut donner mille fois plus qu'un humain. Et surtout, le plus important dans tout ça, c'est que je donnerai du Bonheur. Je veux aider ces gens comme mes animaux m'ont aidé. Je veux partager ce qu'ils m'ont donné. Je veux que leurs passages dans ma vie ne soient pas en vain et réussir sera la plus belle preuve d'Amour que je puisse leur offrir. Ils font tellement partis de moi, de ce que je suis, ils sont mes jours et mes nuits, mon passé, mon présent et mon futur. Et qu'importe si leur perte me transperce le coeur, leur présence, leur vie, m'apporte tant. Leur Bonheur m'est bien plus important que ma peine. Cet Amour débordant n'est pas une faiblesse, c'est ma force et je sais que grâce à lui j'atteindrai mes rêves. Pour eux je m'interdirai toujours de baisser les bras. Je suis déterminée et rien ni personne ne m'empêchera d'y arriver.

mardi 19 février 2013


Qu'on me prenne pour une folle, une niaise, et n'importe quoi d'autre, m'est complètement égale. J'ai ce film qui repasse en boucle dans ma tête, je la revois si petite, si fragile, et moi si heureuse. C'était il y a dix ans. Aujourd'hui j'ai peur, terriblement peur, de la perdre. Mes animaux me sont si précieux, si vitaux, si vous pouviez seulement imaginer à quel point j'ai besoin de leur présence. J'ai grandis à leurs côté et chaque fois que l'un d'eux me quitte c'est un déchirement si intense, si douloureux. J'ai construis ma vie autour d'eux et pour eux.
Je ne veux pas la perdre comme ça, pas encore ça, pitié. Je ne le supporterai pas. Elle m'a tant apporté, tant donné. Et même si je veux croire en elle, je sais, j'ai grandis et je suis devenue plus réaliste. Mais pitié, pas ça. S'il faut me la prendre alors qu'elle s'endorme à la maison, mais pas ailleurs, pas en douleur. J'ai l'impression qu'on me poignarde le coeur et que d'heure en heure on remu le poignard. C'est si dur. Je ne trouve même pas les mots appropriés pour définir ma peine, je veux juste pleurer. Pourquoi doivent-ils toujours partir avant nous ? Pourquoi cette torture ? J'ai beau tout faire pour ne pas y penser, je suis inconsolable, j'ai si peur que ce jour tant redouté arrive.
Les animaux m'apportent tant, chaque fois ils apparaissent dans ma vie comme des étoiles si étincelantes d'amour que je ne peux que continuer de me battre pour atteindre ce rêve. Mais lorsqu'ils me quittent j'ai si mal. Ils sont des êtres à part entière et me sont si chers. Ils font partis de moi, de ce que je suis et je n'aurais jamais de cesse de les aimer.
J'ai l'impression qu'hier encore je trépignais d'impatience en la cherchant pourtant dix années ont passées. Dix années où elle a toujours été là, heureuse, aimante et douce. Je l'ai eu alors que je n'étais qu'une enfant et me voilà étudiante à la fac, tout a tellement changé depuis ce onze mars deux-mille-trois mais cela ne change rien à la tendresse que je lui porte. Je l'aime de tout mon coeur. Ma Belle.

lundi 4 février 2013

Semestre validé. 
J'ai eu 15/20 en stats. Normal. Fingers in the nose quoi. Une semaine avant l'exam je pleurais devant mon cours tellement je n'y comprenais rien à rien et me voilà, moi, avec un 15 en stats. C'est pas comme si depuis la primaire j'avais un soucis avec les maths sous toutes leurs forment. C'est pas comme si je me sentais persécutée par eux. J'AI EU 15 EN STATS. Une gue-din. 
Fallait que je note cet exploit personnel quelque part.

samedi 2 février 2013



Moi perdue. Moi, la fille qui sait depuis toujours où est-ce que son coeur l’emmènera. Soudainement des milliers de doutes surviennent et je suis pétrifiée. Je ne sais plus où donner de la tête, que faire, que choisir. Depuis le début je savais que le parcours allait être sinueux et flou, mais je n'imaginais pas qu'une fois arrivée là l'hésitation m'envahirait. Evidemment que je sais ce que je veux. Je le sais par coeur même. Seulement que ferais-je une fois le cocon de la Licence éclos ? Où m'envolerais-je ? Je me sens si désarmée face à toutes ces propositions et surtout face à leurs coûts. Je les vois s'épanouir, programmer leurs études tandis que je tente tant bien que mal de garder la tête hors de l'eau. Qu'est-ce qui cloche en ce moment ? Je ne me reconnais plus dans ce corps qui oscille entre divers sentiers. C'est si facile de se laisser guider par un cursus classique, si rassurant. J'étais pourtant prévenue, ceci ne me concernerait pas. Je dois créer ma propre voie, d'une façon ou d'une autre, et surtout, ne plus me laisser submerger par ses doutes qui ne me sont pas propres. Je suis perdue entre mon coeur et ma raison, mais est-ce réellement nouveau ?
Et puis, peu à peu je réalise qu'il me faudra repartir d'ici, de Lille. Bien sûr, je laisse les choses venir mais cela va me sembler si étrange de devoir quitter ces amis aussi différents que complémentaires, ce petit groupe que nous nous sommes créés et qui me vaut déjà des souvenirs en or. Qui l'aurait cru ? Qui aurai pu prédire une telle chose ? Je ne m'imaginais pas partager tant de choses, tant de sourires, ailleurs qu'en Alsace. J'avais tellement tord. C'est si bon d'arriver à la fac et de voir au loin ces visages souriants. Ne prendre que le meilleur. Quelle bande de fous sommes-nous.




Et sinon le blog a fêté ses deux ans d'existence le mois passé, déjà deux  ans... J'ai l'impression qu'hier encore je quittais le banc des skyblogs et de la course aux visites. En revanche cet âge n'est rien en comparaison à celui de mes premiers blogs d'écrits, le tout premier devant dater du collège et où j'y déversais déjà tous mes maux -car à l'époque il étaient majoritaires face à mes joies. Mon français était comment dire... déplorable ? Mais ce qui est indéniable c'est que cela m'a beaucoup aidé à extérioriser mes émotions aussi bien positives que négatives, et ce encore aujourd'hui d'ailleurs. C'est peut-être bête à dire mais Adysez-vous est devenu mon petit univers, il est totalement emprunt de moi et de tout ce qui m'est cher; je m'y sens bien. En faite, il m'est pareil à un lit bien chaud et douillet un matin d'hiver, vous voyez l'idée ?! Bref, ce blog semble avoir encore de beaux jours devant lui et je tiens à remercier ses visiteurs  aussi discrets que quotidiens :).