Personne ne vivra pour toi, alors fais-le.
J'ai une subite envie de vous crier ma joie de vivre, mon désir de sourire et de rire H24 (même la nuit ouais ouais). Profiter de la vie, size the moment babe. A notre âge nous avons encore le droit d'avoir, de temps à autres, pour seules préoccupations les amis et la farniente. Peu importe si la soirée de la veille nous semble incroyablement floue et que l'on s'est endormi la tête dans l'herbe, c'était bon et c'est ça qui est cool. Les conséquences pour le coup je m'en contre-fiche, vivre, je n'ai que ce mot à la bouche. M'amuser et tout oublier, oublier tout pour m'extasier de tout. Ouais, ça sonne plutôt bien. Bien loin de moi l'idée d'être dans cet état second tous les soirs, mais l'été ne sert-il pas un peu à ça ? Lundi matin sera pareil aux autres jours : dénués de réveil. Rattraper tous les moments que l'on a pas pu avoir cette année cause à des vies aujourd'hui devenues si différentes, rattraper le temps perdu. Prendre un vélo et s'en aller pour la journée, parler de tout et de rien, surtout de rien en faite - c'est fou comme cette phrase est banale. J'aime ces instants, ceux qui des années après vous valent une nostalgie d'enfer. Les souvenirs me sont si précieux, ils m'aident à avancer et à me souvenir de qui j'ai été, de qui je suis et de qui je veux être. Je ne suis pas si compliquée dans le fond, tout ce que je souhaite c'est d'être heureuse. Se dire qu'on est heureux, emmerder les envieux. Voilà une phrase qui me plais. Ils sont tous là à se plaindre non-stop de leurs déboires quotidiens sans jamais ouvrir les yeux sur les petits plaisirs de la vie. N'ont-ils jamais essayé de se coucher en pensant à ces courts instants de bonheur, aussi faibles ou futiles soient-ils ? N'ont-ils jamais tenté de voir le bons côté des choses ? Moi, on peut bien me faire tomber, je trouverai toujours une branche à laquelle me raccrocher. Pourquoi ne veulent-ils pas faire de même et cesser une bonne fois pour toutes de penser aux malheurs et aux soucis. La vérité c'est qu'on a tous eu notre part de problèmes, nos moments de faiblesse et de souffrance, mais pour avancer il faut savoir se relever, se battre et continuer. On ne s'arrête pas comme ça au milieu de l'auto-route non ? Alors pourquoi certains s'écroulent soudainement au beau milieu de leur existence ? Ne voient-ils pas tous ces sourires, tous ces regards qui se tournent vers eux ? Je ferai mieux de ne plus trop me poser de questions sur l’étrangeté humaine - et Dieu sait que j'en fais partie- cela va finir par m’empoisonner à mon tour. Ca c'est à force de lambiner dans mon hamac entre sérénades de cigognes et aboiements intempestifs de ma petite chienne qui prend visiblement son rôle de gardienne très à coeur -un peu trop. Bref, ce texte n'a ni queue ni tête mais c'était fun de me défouler un peu, de laisser mes doigts courir d'eux-même sur le clavier, en faite ça faisait un bout de temps qu'ils ne s'étaient pas fait autant plaisir. Musique à fond les bananes pour couvrir le bruit du vieux ventilateur et corps apparemment très inspiré par le rythme des morceaux. J'aime bien écrire, c'est relaxant, ça m'hôte toutes ces choses qui se culbutent dans mon crâne et qui m'empêchent de dormir. Je pose mes pensées et elles y restent... pour laisser la place à d'autres, inévitablement.