mercredi 25 janvier 2012

Les mots s'envolent comme des petits papillons éphémères, les émotions explosent, la pensée fuit. Et je cours, cours, et cours toujours plus vite. Je me projette sans cesse, m'imaginant dans un bonheur idyllique et parfait, rêves exhaussés et épanouissement permanent. Suis-je si naïve ? Mais j'y crois tellement. Comment ne pas vouer sa vie à un rêve quand il est la seule chose qui donne sens à sa vie ?



Je regarde ces vielles photos et vois les visages changer au fils des pages. Des naissances, des décès, des disputes, des rires, des sourires,... Toute une famille, une vie, qui évolue. Je pourrais passer des heures à explorer ces albums photos, observer ces personnages vivre et évoluer, découvrir ce qu'il se passait avant moi. Je vois ces têtes d'enfants qui à présent sont parents, aujourd'hui c'est leurs propre enfants qui s'assoient sur mes genoux. C'est comme un voyage dans le temps, retour à nos ancêtres, à nos racines. Je réalise que tous ces gens ont eu une vie avant moi, et que ces nouvelles frimousses se diront la même chose de moi-même.  Le temps file à toute allure, mais les photos, elless restent et témoignent des existences passées et si vite oubliées. 

mercredi 18 janvier 2012

J'aime tant ces musiques, celles que vous jugez si ringardes et dépassées. Je me laisse bercer par ces mélodies connues et m'évade dans un ailleurs. Je me souviens que petite elles me semblaient pareilles à des histoires, lorsque je les écoutais des images s'imposaient à moi, comme lorsqu'on me lisait un compte. Aujourd'hui encore elles sont les seules à m'apaiser autant, m'emportant dans une valse folle entre paroles et notes. Je connais ces paroles comme des prières et les chante en boucle. J'ai grandis avec ces chansons et c'est d'elles que je me suis construis une vision un peu fleur bleue de la vie, de l'Amour. Elles me font rêver.
Mais lorsque c'est Piaf, alors le monde doit se taire et écouter. On n’interrompt pas du Piaf. « Elle se dépasse. Elle dépasse ses chansons, elle en dépasse la musique et les paroles. Elle nous dépasse. L'âme de la rue pénètre dans toutes les chambres de la ville. Ce n'est plus Mme Edith Piaf qui chante : c'est la pluie qui tombe, c'est le vent qui souffle, c'est le claire de lune qui met sa nappe. » Jean Cocteau. Cette citation est tout bonnement magnifique tant elle est vraie. Quand Piaf chante on frissonne, on s'envole, elle fait toute la différence. Sa voix seule est un trésor, un don. Je crois que je m'égare un peu dans mes dires -comme toujours-, mais j'ai une telle admiration pour cette voix, cette femme. Au final, tout ceci pour dire à quel point j'aime les vielles chansons françaises, mes mini romances.




lundi 9 janvier 2012

Un voyage en solitaire, perdue au milieu du monde. J'ignore pourquoi, mais cette perspective m'attire de plus en plus. Qu'y a-t-il de mal à aimer la solitude ? Je voudrais simplement m'asseoir dans l'herbe ou sur un rocher, et me sentir libre, loin, vide. J'aime les grands espaces verts et sans l'ombre d'une quelconque civilisation, j'aime être seule et me parler à moi-même ou à des êtres imaginaires voulant bien écouter mes réflexions. Apprécier le silence apaisant, respirer l'air frais à plein poumons et pouvoir flâner autant que je le souhaite, ce serait si merveilleux. Je n'aime pas la ville, que valent tous ces magasins, ces routes, ces gens, face à la beauté d'une petite pâquerette perçant aux premiers jours du printemps ? Rien. Je veux voler.

dimanche 8 janvier 2012

Demain commencent les exams. Pourquoi ai-je comme une crainte insoutenable pour la biologie et les maths ? Je vais allumer un cierge, comme pour le BAC haha !



Ces derniers temps j'écris moins, est-ce le manque de temps ou bien d'inspiration ? Les rêveries elles sont là, elles sont toujours là. Je passe la moitiée de mes journées dans les nuages et je n'attends qu'une chose : aller dormir et rêver encore.
Je me demande si je suis vraiment la bonne voie, je veux dire côté études. La psycho c'est cool, mais ce n'est pas ma passion première. Mais j'en ai besoin, alors je continue. J'attends mon tour, celui où enfin je prendrai mon pieds dans mes études. Tout passe si vite, ça m'effraie, c'est comme si demain je sortai de la fac et retournai en Alsace (LE PAYS!). Ah, vous ai-je parlé de mon projet d'aller étudier au Québec ou au Canada (oui merci je sais que c'est pareil) ? Là bas la zoothérapie est bien moins considérée comme futile et étrange qu'ici. C'est parfois un peu lassant de se faire regarder comme la dernière des andouilles quand vous parlez de vos projets, de vos intérêts. Suis-je si anormale ? Bref, avant tout ça il va falloir bosser et gagner quelques sous, ça ne serait pas bête !


Ce qu'il y a de magique avec les livres, c'est la façon dont ils vous attirent, dont ils vous accaparent. Un peu comme s'il y avait une sorte de magnétisme entre vous et l'histoire. Plonger dans un roman c'est s'évader. Vous avalez chaque mot et vous délectez des phrases, c'est enivrant. S'y réfugier sans pour autant s'identifier aux personnages c'est si bon, si apaisant. L'espace de quelques pages on oublie tout, on part au plus loin et l'on cesse de se soucier de notre propre vie pour vivre celle d'un autre. Les livres sont magiques.