dimanche 30 juin 2013

« Il faudra que tu apprennes à perdre, à encaisser. Tout ce que le sort ne t'a pas donné tu le prendras toi-même. Rien ne sera jamais facile, il y aura des moments maudits, oui, mais chaque victoire ne sera que la tienne. Et toi seule en sauras le prix. »

« Toujours prouver deux fois plus que les autres assoupis d'évidence. Ta puissance naîtra là. »


Je ne cesse de tomber sur de vieux écrits, de relire des paroles pleines de sentiments, emplies d'émotions. C'est fou comme écrire m'a aidé. Comme les mots m'ont soulagé, d'une certaine façon. Ce sont là les seules preuves, les seules traces, de cette sombre période, de ces moments difficiles. J'en ai fait du chemin. J'ai même pris l'autoroute je crois. Mais il me semble qu'il est important de me remémorer tout ça, de temps à autres, de me souvenir des raisons qui m'ont poussée à me relever. A m'éloigner, à penser à moi-même et à suivre ma propre destinée. J'ai fini par comprendre qu'il s'agissait de ma vie, à moi et à personne d'autre et que j'avais la possibilité d'en faire ce que j'en voulais. Et ça c'est une chose que je sais depuis des années. 
En faite, je crois que j'ai fini par me persuader que j'ai un rôle à tenir sur cette planète, que ma vie a un sens au final, et c'est ça qui me tient vivante. J'ai quelque chose à faire. 

jeudi 27 juin 2013

On devrait pouvoir mettre les coeurs en pause. Genre quelques temps, histoire de se remettre des chocs émotionnels. Ca nous aiderait à refaire surface plus aisément. Parce que des fois c'est dur, mais vraiment dur.



lundi 24 juin 2013

« You are the strength
That keeps me walking,
You are the hope
That keeps me trusting,
You are the light to my soul,
You are my purpose,
You're everything »


C'est un peu comme si je déposais mon surplus d'émotions dans ces phrases. Alors forcement quand je ne trouve pas mes mots, quand rien ne sort, tout va mal. Parce que si je n'écris pas mes états d'âmes ils m'envahissent et ne font qu'une bouchée de moi. 

Et si nous étions là pour quelque chose ? Si nous avions finalement un destin ? J'ai longtemps refusé cette idée, décidant que ma vie n'appartenait qu'à moi, pourtant plus j'avance et plus j'ai cette impression d'avoir un chemin à suivre. Une mission à remplir. Me la suis-je donnée ou me l'a-t-on assignée ? Je ne supporterais pas de vivre en vain, de ne rien changer au monde. J'apporterai ma pierre à l'édifice, vous verrez. 

Je ne m'y suis toujours pas accoutumée, à ce coin vide. C'est comme si j'étais une enfant qui ne comprendrait pas ce qui s'est passé. Alors bien sûr, la douleur s'est amoindrie mais le vide persiste. Quelque chose en moi la cherche encore, comme si j'allais m'éveiller et la retrouver par miracle. Je crois que je n'accepterais jamais ces pertes, c'est trop dur pour moi, trop dur pour un être qui vit à travers eux. Ce sont des choses qui m'anéantissent -littéralement- mais cela fait parti de moi et je ne le refuse pas. Sans ça je ne serais pas celle ce que suis. Sans eux je serais une autre. Chacun à sa façon a su donné un sens à ma vie, m'a donné une raison d'y croire. Et je me suis relevée, pour eux. 

samedi 8 juin 2013

« L'orgueil nous aide à tenir le coup,
Apparemment on pourrait même faire des jaloux,
C'est à nous-mêmes que l'on se joue,
La comédie pour s'inventer qu'on est guéri. »



Le mur est d'acier mais l'intérieur n'est que guimauve. J'en ai assez de cette roue qui ne cesse de se jouer de moi. Un jour tous me sourit et le lendemain tous m'assassine. Pourtant, je refuse de me laisser faire, j'ai déjà bien assez d'émotions à gérer pour me soucier des leurs. J'ai ce coeur qui vacille et qui explose. J'en ai assez de subir leurs erreurs et leurs regrets. C'est aussi pour ça que je veux -dois- tellement y arriver; pour vivre ma vie. A présent c'est à moi d'écrire l'histoire, à moi de tenir les reines de mes aléas. Tous se mélange, la haine, la peine, la tristesse, et tous ces sentiments noirs dont j'ai perdu l'habitude. Mais merde. Assumez et laissez moi en paix. Je m'efforce de me relever dès que je tombe, de penser à moi et non à eux. Mais c'est toujours la même rengaine. C'est comme si cette histoire ne se terminera jamais. Partir, m'en aller loin de tout ça et vivre mon rêve. J'ai besoin d'y arriver pour survivre. Je ne me laisserais pas abattre. Pas par eux. S'il veut vivre sa vie, qu'il la vive. Si elle veut passer son temps à regretter, qu'elle regrette. Moi j'avancerai, coûte que coûte. En faite, c'est peut-être pour ça que je cours vers l'avenir; pour ne pas que le passé me rattrape.