dimanche 30 septembre 2012






Plus je lis des témoignages plus je sais que c'est là bas qu'il me faut aller. Au diable la frousse de me retrouver seule dans un pays étranger, on m'appel et j'accours. Je dois m'en donner les moyens, je veux atteindre ce but et être des leurs. Je rêve d'intégrer cette Ecole, à mes yeux, elle a des allures de Nirvana. Enfin je serai comprise et non plus regardée de travers à l'évocation de mes projets. Je veux y aller et j'irai. Cette passion m'emmènera au bout du monde et cette amour infini m'en donnera la force. Etre heureuse, coûte que coûte.

mercredi 26 septembre 2012


Soudain, je l'aperçus. Il était là tel un geste du ciel qui m'était destiné. Au moment même où ma peine et ma nostalgie constante commençaient à s’immiscer une fois encore au creux de mon être, il m'est apparut comme un ange tombé de son nuage. Rêvais-je ? J'en doute car il me semblait bien réel, bien vivant, propre à ce que j'en connaissais. A l'instant même où je l'ai reconnu j'ai su, j'ai su que j'avais là ma réponse à toutes mes questions. Quelque part, quelqu'un me criait de foncer, de courir. Le vent me soufflait de m'accrocher à ce que j'entreprenais et de continuer à croire dur comme fer en ce qui faisait ma force. Je me sentis alors apaisée, comme si j'avais enfin eu son approbation, sa bénédiction, quant à mon choix. Je savais que plus rien ne devrait me faire douter de celui-ci. Je respirais la détermination. Ce jour là, il n'y avait pas de hasard, il y avait un signe tout droit venu des cieux pour me rappeler que jamais je ne serai seule. Jamais.

lundi 24 septembre 2012



C'était la dernière fête du vin avant la rentrée, avant les départs. C'était la nôtre. Nous l'attendions depuis le début de l'été et elle était enfin là. Les tentes, les duvets, les chaussures tous terrains, les bouteilles; nous étions prêts pour la savourer comme il s'en devait. Nous allions la consommer sans limite aucune, nous remplir de cette ambiance festive à bloc et ce afin de tenir le coup jusqu'à l'année suivante. Armés de nos tire-bouchons nous jubilions d'impatience, lorsqu'enfin, ivres de joies nous plongions dans cette magie alsacienne jusqu'au petit matin... 

mardi 18 septembre 2012

Je remarque que cela fait des années que je tente de trouver mes mots, d'exprimer parfaitement ce que je ressens, ce qui se trame en mon fort intérieur. Mais je n'y arrive pas. Alors je cherche. Je cherche chez les autres ce qui pourrait s'appliquer à mes sentiments, mais rien n'y fait, je reste assoiffée de mots, de tournures, de citations,... J'erre entre chaque ligne, cherchant désespérément celui ou celle qui saura qualifier à merveille ce tapage qui torture mon être. Trouverais-je seulement un jour les mots justes ? Toutes ces phrases sont certes incroyablement belles et vraies, pourtant elles ne sont toujours pas à la hauteur de mes attentes. Je voudrais tant réussir à l'écrire, à le dire...


« L'injustice du vol d'un oiseau tiré par un chasseur, et qui s'abat à vos pieds. Le vol cependant reste très beau, le souvenir de l'oiseau magnifique. »  Noublie pas que je t'aime, Jérôme-Arnaud Wagner 

« Je n'ai pas le sentiment de l'avoir perdue. Elle est en moi, et je ne serai plus jamais comme avant, après elle. Et ça, c'est un bonheur infini. »  Noublie pas que je t'aime, Jérôme-Arnaud Wagner 

« On finit par survivre, on n'oublie jamais. La douleur est tapie au fond de nos coeurs, mais on finit par survivre. C'est ce que j'ai fait depuis toutes ces années. »  Parce que je t'aimeGuillaume Musso

« L'homme n'invente l'éternité de son existence que dans les sentiments qu'il partage... Elle est morte hier, il y a des années de cela, depuis si longtemps que j'ai cessé d'en compter les mois sans en perdre un seul jour... Elle apparaît dans l'instant d'un regard... Elle surgit dans un rayon de pluie, dans un reflet de lumière, au détour d'un mot dans une conversation... Elle est mon immortelle. »  Vous revoirGuillaume Musso

« Je sais à quel point il peut paraître surréaliste de continuer à chérir dans sa vie quotidienne quelqu'un qui justement n'est plus en vie, car c'est un amour à sens unique, dont on n'attend plus rien. Mais n'est-ce pas cela la plus belle preuve, la plus vraie, de la sincérité d'un amour ? »  Noublie pas que je t'aime, Jérôme-Arnaud Wagner 


jeudi 13 septembre 2012

C'est parti. En route pour une nouvelle année qui s'annonce déjà pleine de bonne humeur. J'ai retrouvé mes petites habitudes et mes araignées. Pourquoi ai-je le sentiment que les jours vont de nouveau se mettre a défiler à une allure démesurément folle ? Paradoxalement les heures de cours me paraissent parfois infinies. Evidemment tient. C'est étrange, j'ai l'impression d'avoir deux vies, une ici, à Lille, et une à la maison, à Exa. Pourtant, je suis la même, je ne suis pas du genre à badiner sur ce que je suis, je ne me donne pas de faux-airs d'une autre. Troublant. Je suis dans un autre espace temps. Là bas le monde est en pause tandis que je vis, étudie, ici. Malgré ça, je suis heureuse de ces rencontres et de cette chance qui me suit depuis que je suis arrivée dans cette ville. En faite, c'est comme si depuis que je me commençais à vivre mon rêve, à atteindre mes ambitions, le vent avait tourné. Pas qu'avant je fusse malheureuse, surement pas, mais j'ai enchaîné tant de bonnes choses depuis septembre 2011 que mes doutes se sont dissiper. Suivre ses rêves apporte du bon visiblement et le sentiment d'arriver, peu à peu, à les toucher est si euphorisant. J'en serai presque à décompter les années tant je voudrais être ce jour où je pourrai me dire Zoothérapeute et Comportementaliste canin. Je veux vivre de cet Amour qui se dégage entre Hommes et Animaux. Voilà un rêve bien romantique, que dis-je, un métier. Y a-t-il seulement une différence ? Comme il est déconcertant d'être à la fois pragmatique et pourtant terriblement rêveuse. Je sens que mes pieds sont englués à ce monde alors que ma tête se promène désespérément entre les étoiles. Y a t-il un endroit pour les personnes telles que moi ? Je connais les réalités de la vie, les lis et les constate chaque jour mais les nie en bloque. Je veux y croire. Je veux croire que le monde est beau, que les humains sont bons. Laissez-moi où je suis; entre ciel et terre. 



Laisse-moi être comme toi,
Laisse-moi être toi,
Laisse-moi être ton sang,
Laisse-moi un peu de temps.


dimanche 2 septembre 2012

Ca y est, le départ est imminent, je passe mes dernières heures en Alsace avant de recommencer le décompte. Ma gorge se noue, mon estomac se tord et doucement mes yeux se mettent à me brûler. Evidemment que le retour est proche et que le temps va à nouveau s'affoler mais je ne peux m'empêcher de redouter ce départ. Certes, il sera moins douloureux que celui d'il y a un an maintenant, cependant il ne pourra pas non plus être indolore. On est d'ici. Pour aujourd'hui et pour toujours. C'est si fort, si ancré en nous. Cette Alsace que nous aimons comme un être à part entière. C'est si intense. Ce village qui nous sécurise tant. C'est con, hein ? Et pourtant si je pouvais écrire "I ♥ EXA" sur mon front je le ferais sans hésitation. L'été est passé si vite, mais je sais que je me suis ressourcée pour l'année, j'ai emmagasiné le meilleure, j'en ai pris plein le coeur et je repars confiante vers cet avenir qui m'attend. Je n'ai plus peur à présent. Huit semaines, cinquante-six jours.