mercredi 21 décembre 2011

5h de Bio cellulaire, 4h de Bio chimie, 1h d'annales. Oui merci je vais bien (une corde ?). Non mais la liaison phospho-di-ester c'est toujours bon à connaître.

Ecoutez moi ça c'est pas de la pure merveille ?


J'ai eu mes 18 ans la semaine dernière -il était temps !- et je me devais de faire un petit bilan. D'ailleurs, ça ne change pas grand chose excepté qu'à présente je boirai mon cher vin en toute légalité ! En faite, c'est amusant, je m'imaginais qu'à cet âge je serai grande, à la fois physiquement et mentalement, pourtant j'ai la même taille qu'en 3ème et je ne suis qu'une enfant. Une enfant responsable dirais-je. En revanche, quand je regarde derrière moi, je suis plutôt satisfaite, scolairement j'ai réussis et socialement je me suis ouverte. J'ai réellement grandis au fil de toutes ces années et j'ai surtout beaucoup mûrie. Je me suis accrochée de toutes mes forces gardant sans cesse ma motivation, je n'ai jamais vraiment baissé les bras. Dans un fond, si j'en suis là, si j'ai réussis à obtenir ce que je voulais c'est parce que j'ai toujours cru non pas en moi mais en mes convictions et en mes rêves. C'est vrai, la confiance en soi c'est peut-être ce qu'il me manque. Je doute toujours de mes capacités croyant que si je les ai ce n'est que le résultat d'un acharnement. Je me comprends. Et puis quand j'y pense, c'est assez dingue, qui aurait cru que je serai là à 18 ans ? Qui aurait cru que mon Amour pour les chiens -pour elle- m’emmènerait sur cette voie ? Je n'aspire plus qu'à vouer ma vie à ces êtres. Je serai de ces gens qui vivent de leurs passion.
J'aurais aimé être en Alsace pour fêter mes 18 ans, voir mes amis et entendre tous leurs joyeux anniversaires résonner à tue-tête. Et surtout être au coeur de cette magie qui y règne en ce moment. Je veux entendre ces musiques un peu ringardes, sentir cette odeur de vin chaud et rire des touristes avec leurs bonnets cigognes... J'ai tellement hâte de rentrer au pays, chez moi.

Bref bref... j'ai faim.







lundi 12 décembre 2011

Ce n'est pas un village, c'est une appartenance, une partie de nous-même et où que l'on aille il y a dans nos coeurs cette fierté d'être de là bas.




Je veux aider. Sauver. Soigner. 
Je veux vous ouvrir les yeux.
Je veux être différente.
Et j'y arriverai.

mercredi 30 novembre 2011

Je m'y attendais.
Je le savais.
Je m'y étais préparée.
Pas assez.

lundi 28 novembre 2011

N'avez-vous jamais eu cette sensation d'étouffement atroce, brutal et continu ? Cette étreinte permanente qui se ressert peu à peu, cette pieuvre géante qui tente de vous entraîner dans les entrailles du chaos. Je suis lasse de ce bourdonnement quasi incessant des moteurs, de ces gens toujours pressés et différents, de cette odeur, de ces déchets,... Tout est si étrange ici, comme si je vivais dans un autre espace temps, un monde parallèle. Tout me paraît si fade, si dénué de beauté. La ville n'est pas faite pour moi, j'ai l'impression de m'y noyer. 


Etre confrontée à la mort, cela m'est déjà arrivée. A plusieurs reprises même. Les douleurs éprouvées ont été très différentes, très intenses, pourtant je ne m'y accoutume pas. Voir un petit être que j'ai aimé durant neuf ans sans vie, vide de son âme, m'est insupportable. Sans doute suis-je trop sensible, pleurer pour un oiseau, en voilà des manières. Qu'importe. J'ai le coeur lourd, la gorge nouée. Je me revois inondée d'une joie enfantine à l'idée d’accueillir cette belle colombe chez nous, et me voici neuf ans plus tard à pleurer sa perte. C'est si douloureux de ne plus le voir, de ne plus l'entendre. La mort est une chose étrange, à la fois si douce et si brutale. Vole mon beau. 

dimanche 20 novembre 2011


Dimanche c'est le jour où je me souviens que j'ai des cheveux sur la tête et qu'ils me crient AU SECOURS, c'est là que je fais ma vraie fifille qui prend soin d'elle et tout... Accoutrée d'un jogging des plus saillants yeah. Je suis une bombe hein ? C'est aussi le jour de la tisane trop infusée et de l'auto-persuasion qu'on va faire ses devoirs dés qu'on aura fait un trèstrèstrèstrès rapide tour sur facebook (oui je dis "on" parce que je suis un peu beaucoup dans ma tête en faite). La bonne blague. J'ai 16h de cours par semaine, j'ai honte j'ai honte ! C'est la glande en psycho, même s'il serait temps que je me mette franchement à réviser mes cours de Bio (oui on a de la bio et même des maths :D, oui je souffre). Mais le dimanche c'est aussi le jour des musiques un peu chelou, genre deux de tension. Et puis c'est le jour du train, du métro et des gens de la ville qui eux aussi sont un peu chelou. Non mais c'est vrai, dés qu'on arrive en ville ils sont forcement précés, genre ils viennent de descendre du train et PAF ils courent quoi, pourquoi ? Moi je dis : vive mon petit village ! D'ailleurs dimanche prochain c'est le premier dimanche de l'avant... C'est bizarre de ne pas être en Alsace en décembre. Waw, un rayon de soleil (oui c'est possible dans le Nord), comme c'est bon (je suis en extase devant la fenêtre), bref, je vais tenter de m'ateler à mes maths (je pense sincèrement être victime d'une malédiction mathématiques, ils me poursuivent partout où je vais !). Je vous embrasse bien (enfin y a genre 3-4 personnes qui doivent passer sur ce dépoitoires de lettres !).
Ady la boss(e).

samedi 12 novembre 2011

C'est en étant éloigné de chez soi qu'on prend conscience de l'importance de notre origine, de nos racines. Je me sens alsacienne plus que jamais et chaque départ provoque une brûlure atroce dans ma gorge.

J'ai toujours eu des tonnes de projets, des rêves et des envies dont je n'ai jamais douté. J'ai toujours cru d'une façon enfantine que ma vie allait se dérouler telle que je l'imaginais, sans aucune embûche, en temps et en heure. Je pensais qu'il suffisait d'y croire pour que tout se réalise. Comme j'ai été naïve.



Clope à la main, tasse de café posée sur la rambarde. Elle attend, dans exactement 13 minutes il passera sous son balcon, casque sur la tête, regard à la fois perdu et déterminé, mains dans les poches et cheveux en bataille. C'est comme ça tout les mardis. En faite, elle ne sait pas trop elle même pourquoi est-ce qu'elle l'attend toujours ainsi, comme un rendez-vous. Quelque chose l'attire, quelque chose l'intrigue en lui, est-ce cet aura mystique qu'il dégage ou bien simplement aime-t-elle ce train-train ? Depuis quelque temps sa vie se résume à peu de choses et le regarder passer constitue l'une de ses seules distractions. Il semble différent des autres, ces autres si semblables, si laçants. Ca y est, le voilà. Elle le fixe, observe le moindre de ses pas, où va-t-il comme ça ? Et puis il passe, s'éloigne jusqu'à ce qu'elle ne le voit plus. Alors elle jette sa clope, avale sa dernier gorgée de café et retourne se coucher. Il est 15h37, dans 3h45 il repassera, il faudra penser à faire couler du café. 

dimanche 23 octobre 2011

J'ai regardé des photos de l'hiver dernier, celles de mon petit bergers des Pyrénées courant et sautant dans la neige. Bon Dieu comme elle me manque. Ma Béllis c'est mon soleil du matin, mon moment de douceur. Ce petit être est emplit d'une joie si communicative. Je ne tiens plus en place à l'idée de pouvoir bientôt la serrer contre moi et l'innonder de baisers.
Avoir une passion et s'en priver pour pouvoir en vivre un jour, quel étrange paradoxe.

vendredi 21 octobre 2011

01:30, je n'arrive pas à dormir.
Peut-être est-il temps de faire un bilan de ces premières semaines passées à Lille ? Tous ces changements ont été moins durs que ce à quoi je m'attendais, bien qu'à une semaine de rentrer en Alsace je sois tout bonnement impatiente. Lille 3 est une fac vraiment acceuillante, les gens y sont pour la grande majorité ouverts et sympas. Les cours me plaisent beaucoup plus que tout ce que j'ai pu étudier au paravant, je n'en ferais pas ma passion, mais quand même, psycho c'était un bon choix. En faite, malgré le fait qu'être éloignée en permanence de mes amis les plus proches et de ma région natale reste une chose qui me pèse sans cesse, je ne regrette vraiment pas ma décision. C'est une toute nouvelle aventure que je vis là, pleine de surprises et de nouveaux plaisirs. Je ne recommence en rien ma vie, je la continue. Quitter l'endroit dans lequel on a grandit n'est pas chose facile pour tout le monde, c'est un grand pas pour ma part en faite, mais la joie qu'on éprouve à l'idée de rentrer ne serait-ce que quelques jours ennivre tellement... Comme quoi, on peu s'adapter à tout, et le fait de devoir prendre ses responsabilités n'est pas si déplaisant que ça finalement. Pour faire court, ces premières semaines ce sont très bien déroulées, j'ai été vraiment chanceuse autant dans les rencontres que j'ai pu faire que pour le reste. Pour autant, si vous saviez comme j'ai hâte de me promener dans mon village. Comme je le disais sur facebook, ouvrir mes volets sur mon jardin, mes montagnes, mes vignes, mes châteaux et entendre mes cloches sonner, c'est tout bête, mais ça n'a pas de prix.

mardi 18 octobre 2011

Ready, steady, go

Mais j'en ai rien à faire moi, de toutes ces règles, de toutes vos conventions à la con. Je veux vivre et non pas seulement exister. Je veux faire ce que je veux, quand j'en ai envie. Je veux voler, m'envoler tout là-haut, tournoyer dans les airs, slalomer entre les collines,... Je veux être. Etre heureuse, être moi. Etre tout à la fois. Tout tester tout essayer, ne jamais rien regretter, jamais. Faire valser les études, valser les mots, les responsabilités, tout. Partir au plus proche et me sentir au plus loin. Me perdre au milieu de rien, de tout, de vous, de nous, de moi. Pour me trouver. C'est ça ouais, je voudrais n'être personne et pourvoir faire tout ce qui est impossible, tout ce qui est illogique. Je veux voler, partir, le temps d'un instant.

« Nous perdons notre temps et nous n'en usons point : nous respirons et ne vivons point. Perdre le temps c'est exister; en user c'est vivre. Une simple existence est un fardeau insupportable pour des êtres destinées à vivre. »   Edward Young

lundi 17 octobre 2011

Ils se croisent et se toisent chaque jour. Et chaque jour c'est cette même ignorance. Pas l'ombre d'un sourire, il est trop tôt, trop tard. Ils passent, ils défilent et tous les jours c'est un peu plus monotone. Les couleurs sont pâles, froides et sales. Ce n'est pas malveillant ni mal polie, c'est simplement normal. Cette indifférence constante est entrée dans les moeurs, à quoi bon être aimable, être souriant, envers quelqu'un qu'on connaît pas ? Ils ne s'apportent rien, ils ne sont rien l'un pour l'autre. Tout au plus des inconnus. Et ça c'est déjà trop.

jeudi 29 septembre 2011

Me réveiller au son de petits gémissement de l'autre côté de ma porte. Me lever, ouvrir mes volets et respirer cette douce odeur, embrasser mon adorable chienne, la blottir contre moi. Dévaler les escaliers à toute allure, manger en 3 minutes top chrono, sortir et courir pour arriver la première à ce bon vieux muret, rire. Marcher vite afin de ne pas louper le bus. Rire, sourire. Arriver au lycée comme à la maison, rejoindre ma salle, voir ces visages si familiers et me sentir bien. Enfin, rentrer le soir tout en regardant le paysage, les montagnes, et se dire que c'était encore une belle journée de passée. 
Quand même, ça me manque ce train-train quotidien.

samedi 24 septembre 2011


Hey there Delilah,

Le métro c'est genre le truc qui te change la vie. Tu découvres la mobilité.
Je suis écoeurée par la méchanceté humaine, autant vis-à-vis des animaux que des humains eux-même.
Plus je constate cette bêtise et plus je crois en mes convictions.
Un jour, je me battrai pour cette cause que je trouve juste et loyale.
La psycho, c'est cool, les weekend de 4 jours aussi.
C'est lorsqu'on est loin de tous ses amis, de tous ces visages, de tous ces sourires et de toute cette joie, que l'on réalise combien ils nous étaient essentiels.

Je l'ai dans les tripes et dans le coeur.  


lundi 19 septembre 2011

Et puis un jour tu deviens ce qu'ils appellent "jeune adulte" mais au fond t'es encore qu'un ados plein de rêves et débordant d'une soif de liberté sans fin. T'as juste pris un peu en maturité, tu t'assumes, tu réfléchis un peu plus avant d'agir -ou pas, certes. Tu t'envoles et tu vois tes parents la larme à l'oeil de voir leur enfant devenir semi-indépendant. C'est là que tu réalises que le temps files et que les années ressemblent parfois à des secondes. Tu rencontres d'autres personnes, tu sympathises avec, tu souris, tu ris, tu vis. Aussi, tu te rends compte à quel point tes amis te manquent, à quel point c'est étrange de ne plus voir ces gens qui se connaissaient si bien. Après tout, ici, tu n'es qu'un inconnu parmi tant d'autres. En faite, tu grandis d'un coup, tu prends tes responsabilités en main mais dans le fond t'as juste envie de faire l'enfant. De courir à en perdre haleine et de rire à en pleurer. La jeunesse te détient encore, mais pour combien de temps ?

dimanche 18 septembre 2011

C'est étrange. Ne plus voir ces têtes que l'ont connaissait si bien. Ne plus entendre ces rires si contagieux. Ne plus sentir cette odeur familière. Changer du tout au tout. Ca a du bon, ca a un côté extra et terriblement attrayant mais il y a comme un arrière goût de nostalgie qui me reste sur le coeur. 


Pour faire court, tout va bien ici mais tout me manque.

jeudi 8 septembre 2011




Je pars pour Lille d'ici 40 min et j'ai plus que jamais l'impression de laisser mon coeur en Alsace.

Exa champion, le reste c'est du bidon.






Voyez-vous ces photos ? C'est mon village, là où j'ai grandi. Comprenez-vous maintenant à quel point il m'est difficile d'envisager de vivre sans toutes ces couleurs ?

mardi 6 septembre 2011

Un sacrifice.


Sacrifier ce bonheur présent pour mon avenir, pour le leurs. Je sais pourquoi je pars, je sais pourquoi je quitte mon foyer et c'est là une chose qui me permet de tenir. Aussi niais que ça puisse paraître mon coeur appartient à cette région, à cette Alsace dont je suis amoureuse. A ce village, aussi. Je suis née ici, j'ai grandi ici et ma maison me semble le refuge le plus chaleureux au monde. Partir est pour moi une étape très difficile, une épreuve à la limite de l'insurmontable. Mais je sais, oui je sais pourquoi et pour qui je veux faire tout ça. Je suis consciente que laisser toutes ces choses derrière moi me permettra d'en trouver d'autres. Où que j'aille, quoi que je fasse, je serai toujours d'ici. A vrai dire, j'ai réalisé il y a peu que ce sera la première fois pour moi que je serai loin de ma région pour décembre, ce mois si magique en Alsace. Pour la première fois de ma vie les rues ne seront pas enchantées pour mon anniversaire, ni-même pour Noël. Il n'y aura pas cette bonne odeur de vin chaud, ces manala, ces bredala, tout ce que j'ai toujours connu et qui me semble si normal. 
Je ne cesse de me lamenter alors qu'une toute nouvelle vie pleine d'aventure s'offre à moi et que je ne pars pas non plus en terre hostile. Je suis pathétique et je le sais, je l'assume même. J'ai toujours eu du mal avec les changements de vie pourtant je m'y acclimate très bien. Je suis désespérante.

vendredi 2 septembre 2011

A ces sourires innocents, plein d'une pureté que l'on ne saura jamais retrouver. A ces éclats de rire qui résonnent encore dans mon coeur. A ce que nous sommes devenus. 

Il est temps de devenir responsable, adulte, grande. Il faut agir, fini de gémir


Bombons le torse, mettons un pieds devant l'autre et regardons loin, l'avenir nous attend.




lundi 29 août 2011


Je ne pensais pas que cela ferait si mal. Après tout, j'avais la tête tellement prise par la simple idée de m'amuser que j'en avais oublié les jours qui défilaient. A présent je suis face à ces dates fatidiques, à ces nouveaux départs, à ces séparations,... Ce que ça peut être douloureux. Atrocement douloureux. Soudainement des tas d'images me reviennent, toute mon enfance, mon adolescence se projettent devant moi et je réalise -enfin- que tout ça est fini. Bien sûr que nous allons nous y faire, mais cette séparation me semble si  affreuse, si injuste. La réalité vient m'assommer, je l'avais tant refoulée au cours de ces deux derniers mois, tant ignorée qu'elle est d'autant plus brutale. Je crois que le début va être dur, et les coup de blues très fréquents. L'angoisse, la peur, la tristesse, tout se mélange d'un coup et c'est si... dur.  


Allez, on prend une bonne bouffée d'air maintenant.



mercredi 17 août 2011

C'est vrai, je ne peux le nier, je suis morte de peur à l'idée de me retrouver seule dans cette ville dont je ne connais quasiment rien. Pourtant, aussi paradoxale que cela puisse paraître, une part de moi n'a qu'une hâte : commencer cette nouvelle vie. Non pas recommencer une vie mais continuer celle-ci. Certaines personnes vont horriblement me manquer tout comme certaines habitudes, aussi futiles soient-elles. C'est affreux d'être ainsi partagée, de vouloir rester ici et maintenant à tout jamais et pourtant avoir cette envie irrépressible de m'en aller. J'ai si peur de perdre contact, d'être oubliée... Ce temps qui nous éloigne, ces nouvelles rencontres, tout ça m'effraie de plus en plus. Ces personnes sans qui je ne peux même plus envisager ma vie, sans qui je ne rirais pas autant,... à en pleurer. Comment faire pour survivre loin d'elles ? Loin de tous ? J'appréhende énormément, c'est vrai, mais tout au fond de moi une petite voix me hurle que non; jamais je ne les perdrai. Il y a des gens qu'on ne peut pas perdre et cela j'en suis sûre. On ne peut pas rompre ainsi des liens tout ça pour quelques kilomètres, c'est impossible. Evidemment que tout va changer, que nous aurons d'autres amis, que chacun vivra de son côté, mais j'ose espérer qu'à soixante ans nous serons toujours les mêmes. Nous rirons comme hier, comme il y a quinze ou deux ans. Je déteste les années, le temps qui passe, les amitiés qui s'éloignent... 

A ces gens que j'ai rencontré tout au long de ces années et qui aujourd'hui illuminent ma vie. Primaire, collège, lycée, à chaque étape de ma vie j'ai rencontré des amis fidèles et avec qui j'ai partagé les meilleurs moments de ma jeunesse. Rendez-vous aux prochaines vacances, hein ?

samedi 6 août 2011



Bordel, c'est quoi ces humains ? Ces pourritures vivantes qui n'assument jamais leurs actes ni leur irresponsabilité. Une gamine défigurée, faute au chien, bien sûr. Les parents ? Les maîtres ? Innocents, pleinement innocents. 


Il y a quelques mois, un an peut-être même j'ai entendu cette histoire étrange, ce chien enfermé quinze jours avec son maître décédé. Prince. Ce chien qui, pour survivre, avait commencé à se nourrir de son maître. Quelle histoire atypique. Pourtant, comment le blâmer d'avoir voulu vivre, de n'être après tout, qu'un animal guidé par son instinct de survie ?
Prince. Moi je l'ai vu, j'ai vu son regard sans la moindre once d'agressivité. Je n'en peux plus de tous ces préjugés, de tous ces Hommes irresponsables et cruels. Ils l'accusent oubliant leurs propres tords. Je n'ai même plus les mots pour décrire ma rage -ou plutôt ma peine, ma douleur. J'ai l'impression de revoir sans cesse ce chien derrière ses barreaux, me fixant d'un air incompréhensif suite à tout ce qui venait de lui arriver. Le lien entre son passé et cette morsure ? Aucun bande de crétins. Suffisait-il de le considérer comme chien avec traumatisme. La faute à qui ? Aux Hommes. Encore et toujours. Je me sens impuissante face à cette injustice, et quand je pense que cet accident aurait pu arriver à mon Sultan c'est l'apothéose. Laisser une enfant seule avec un chien que l'on possède depuis une dizaine de jours à peine... et souhaiter sa mort au final. 


Pour lui, pour eux, j'y arriverai. Je les sauverai, je ferai quelque chose de ma vie et ce avant tout pour eux, pour leur donner ce qu'ils lui refusent tous : une deuxième chance.


Prince va être placer dans un endroit spécifique, avec d'autres Bull Terrier si nous arrivons à le sauver, alors signez cette pétition, sauvez le d'une injustice immonde.



mercredi 6 juillet 2011

Ce que j'en ai appris ? Que lorsque tout semble impossible, en réalité rien n'est perdu. Au contraire, c'est au moment où tout s'écroule que la possibilité de se relever, de renaître est au plus fort. C'est quand on perd qu'on gagne. Qu'on comprend -ou du moins que l'on croit comprendre- le sens de notre vie, son but. Alors l'on commence à avoir de réelles ambitions pour s'en sortir, pour atteindre le bonheur, pour trouver un refuge. Tomber n'est pas un mal en soi car cela signifie qu'il va falloir se relever, se battre et devenir fort. On devient quelqu'un. Voilà ce que m'a appris la vie jusqu'ici. Même quand le monde s'arrêter, que l'on perd ce qui nous est le plus précieux et que l'on n'en voit plus le bout, il y a toujours quelque chose, quelqu'un, à qui s'accrocher. Un espoir, un rêve, une promesse, une hargne. Pour chaque chose reçue il faut en abandonner une autre en retour, non ? Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, il y a toujours des nuances et il ne sert à rien de s'isoler, de se camoufler et de rester là. Avancer, c'est ça le maître mot. Ne jamais se retourner, ne jamais regretter. Les regrets ne servent à rien, ils ne font que nous enchaîner à notre passé et nous meurtrissent. Toujours aller de l'avant, ne jamais baisser les bras. Jamais. 
Pendant longtemps je n'ai pas pris conscience de cette vie, puis je l'ai haïe de tout mon être, la traitant de tous les noms et aujourd'hui m'en voilà amoureuse. La vie est sans doute le plus cadeau que l'on ai et c'est à nous de la manier, d'en faire ce que bon nous semble. Je ferai de la mienne à la fois un épanouissement pour moi-même et le plus bel hommage que l'on puisse offrir à un être qui nous a tout donné. 

Je crois que cette photo est la plus qu'elle que j'ai. Et Dieu sait que j'en ai des tas. Mais celle-ci explique tout. Elle illustre ce qui ne s'explique pas, ce qui ne se dit pas. J'avais deux mois à peine, aujourd'hui j'en ai dix sept et c'est toujours elle qui guide mes actes. Ce que je veux faire de ma vie, ce qui m'intéresse, ce qui me fascine. C'est avec et grâce ce petit être que j'ai forgé ma personnalité. Elle est la plus belle chose qu'il me soit arrivée.

jeudi 30 juin 2011

Il y a toujours eu des changements dans nos vies, relationnels, organisationnels,... Nous sommes entourés par l'évolution. Mais il y a cette angoisse au fond de moi, cette peur qui grandie peu à peu et cette peine qui ne se tarie pas. J'ai vu ma vie changer du tout au tout, j'ai dû trouver de nouveaux repères, de nouvelles habitudes, pourtant face à ce changement imminent je me sens si désolée. Partir, ce mot me brûle la gorge. J'ai à la fois une envie irrépressible de voler un peu de mes propres ailes, de commencer quelque chose de nouveau, de découvrir autre chose et en même temps plus je pense et plus je me sens triste. Tout quitter, amis, village, animaux, maison,... Bien sûr qu'un jour je reviendrai, mais plus rien ne sera comme avant. Cet été, ces deux derniers mois sont les derniers moments que nous ayons. Je refuse de me l'avouer, je nie tout en bloc mais la vérité c'est que je suis morte de trouille de partir, de m'éloigner et de tout laisser derrière moi. Je réalise peu à peu que tout ça est fini, que ce temps est révolu et ça me peine. Je prends conscience de la réalité des choses, rien ne sera plus jamais comme avant. C'est ça qui fait mal. Ce départ implique beaucoup plus que mon entrée en fac, il entraîne aussi avec lui un millier d'évolutions, de changements et de nouveautés. Bons ou mauvais ? Je ne sais plus, je n'en sais rien. Je voudrais juste oublier, oublier que cet été est notre dernière pépite d'or. Merde, ça fait si mal de devoir s'en aller...


dimanche 26 juin 2011

Et l'on court, plus vite que le vent, plus vite que le temps. La vie s'emballe et nous embarque avec. Les années semblent poussières et notre valise ne cesse de s'alourdir. Nos peines et nos joies s'entremêlent et nous forgent une personnalité. Certains s'en vont, d'autres apparaissent. Ca va, ça vient. Les erreurs s'accumulent, les regrets aussi et l'on se sent nostalgique de la belle époque, de nos dix ans et de nos parties de billes. On leur dit de profiter à ces petits jeunes, mais qu'est-ce qu'ils s'en foutent des dires de vieux cons comme nous ? On a le temps. Non, le temps personne ne l'a, c'est lui qui nous a et qui nous garde prisonnier au creux de ses mains. Il faut vivre, en prendre plein les yeux, plein le coeur, s'alléger de temps à autre et surtout, surtout, rire. Le rire n'est autre que la morphine de l'âme après tout. 

Allez vient, on va s'envoler.


mercredi 8 juin 2011

Hey mes abricots en boîte !

Je vous partage ma joie d'en avoir fini avec mes oraux (qui ce sont d'ailleurs assez bien passés). Plus d'allemand, bye bye. J'ai fait rire l'examinatrice en essayant tant bien que mal de parler en la regardant elle et pas mes notes. Et aussi en parlant allemand tout simplement (je ne sais pas comment je dois le prendre haha). Celui de spé anglais me laisse perplexe... je n'ai eu qu'une seule et unique question "how do you dye your hair ?". Soit j'ai cartonné au point qu'elle n'ai plus rien à dire, soit mes cheveux l'ont plus intéressés que mon analyse. Et puis bon, l'euro s'est avéré certes mouvementé mais avec un thème assez agréable  mais des questions étrangement trop simples "do you like pop art ?". Priez priez. Maintenant le plus lourd reste à venir. COURAGE (j'aime comme je m'auto-calme). Je n'aspire qu'à l'été, la flânerie, les amis, l'air, la piscine,... la JOOOOOOIE. Maîtrisons-nous !


Votre bien aimée Ady.
PS: si je puis vous recommander de lire The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society...

lundi 6 juin 2011

Alors on nie. On nie la vérité, le temps qui file, la fin qui approche. On se concentre sur les évènements imminents. Sur nos oraux, nos écrits; notre Bac. Après tout, qu'est-ce que trois ans d'une vie ? Tout. Mais surtout ne rien dire, ne rien avouer. Il serait trop lâche de laisser croire que ces murs vont nous manquer. Que cet endroit maudit nous a vu grandir, changer, évoluer et devenir quelqu'un d'autre. Profitez de vos années lycées les gosses. Ils disaient tous ça alors qu'on en voyait pas la fin, pourtant, comme ils avaient raison. Trois années, trois étapes de nos vies. Est-il encore utile de dire que tout ça est passé à une vitesse démesurément folle ? La seconde nous semble à des années lumières, pourtant c'était hier. Hier, nous étions des enfants. Le lycée. Mon Dieu. Je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée que ce soit fini. J'y ai rencontré tant de personnes, dont quelques unes incroyablement magiques et ça me fend le coeur de devoir déjà se quitter, recommencer sans eux. Je m'étais faîte à cette belle petite vie, à ces sourires, ces rires. Alors on nie. On nie la vérité, le temps qui file, la fin qui approche.

mercredi 1 juin 2011


A ces souvenirs. Ces photos. Ces sourires immortels. Je regarde ces gens, je regarde ce sourire. Leurs sourires. Cette expression si belle. Leurs regards. Observer le sourire d'une personne, n'est-ce pas fantastique ? Je ne vous parle pas de ces sourires forcés, de ceux que l'ont fait pour poser. Pour se sentir beau. Au diable ces photos réfléchies. Je vous parle des éclats de rire, de la joie, la vraie. D'un instant subtilisé au temps. D'une seconde de bonheur, d'une seconde figée à tout jamais. Rendez-vous dans dix ans autour d'un vielle album photo ? C'est beau. Si beau de sourire. Un vrai sourire. 

samedi 28 mai 2011





Je veux du soleil, des nuits sans fin, des vélos, des paniers en osier et des éclats de rires. Je veux l'été, je veux le bon temps. Et je veux que ça ne s'arrête jamais. Carpe Diem. 

dimanche 22 mai 2011

Let it all be yesterday

Ils sont tous heureux de quitter ces murs, de commencer une nouvelle vie, de changer tandis que moi, telle une vielle grand-mère, je campe sur mes positions. Je veux rester ici, je veux avoir dix-sept ans -ou plutôt dix-huit- pour toujours, je veux m'amuser sans contrainte, vivre sans limite. Je veux exister pour de vrai. Suis-je trop rêveuse ? Le pragmatisme me fait défaut ces derniers temps. Il va falloir travailler dur, décrocher ma Licence en psychologie, me former au métier de comportementaliste canin mais au final il y a toujours la même embûche : l'argent. Encore et toujours. Il faut sans cesse payer pour tout. Laissez nous nous épanouir bon Dieu, au diable tout ces frais. Dans mon monde on vivrait tous d'Amour et d'eau fraîche et je l'avoue, c'est une vision bien utopique. Je vis  de rêves d'évasion, sans cesse je me projette ailleurs, loin d'ici, loin des gens, loin de l'argent, loin de la réalité. Emmener des boîtes de conserves, me garer sur le bas côté et partir en excursion solitaire toute la journée. Lire, boire du thé, faire des photos, écrire, penser. Seule. Juste moi et le bruit du vent, juste nous deux pour l'éternité de quelques temps. Mon échappée. Il est temps de se lever et d'avancer, d'entrer dans cette nouvelle vie qui nous tend les bras et de lui dire OUI. Les changements seront inévitables, il ne sert à rien de rester là tandis que le monde tourne. Il faut marcher, ouvrir les yeux. Je sais ce que je veux, et je l'aurai. Qu'importe si les fin de mois seront difficiles au début. Je préfère manquer d'argent que de Bonheur. Je pense à lui, à mon Sultan qui est là bas depuis bientôt un an. A cet être qui m'a transpercée. Je sais ses défauts, mais comment ne pas l'adorer lorsqu'il se blottit contre moi et comment ne pas sentir cette brûlure dans mes yeux, cette boule dans ma gorge, lorsque je le laisse ? A la vérité, je ne pourrai jamais lui offrir un nouvelle vie, je ne pourrai jamais l'emmener où je veux mais le peu que je lui donne de moi lui adoucis peut-être un peu celle-ci -je l'espère. Pour moi, c'est ça le Bonheur. Le sourire. Celui d'une famille avec son animal, celui d'un enfant lorsqu'il le voit arriver et celui qu'il nous donne sans cesse. Mon Bonheur c'est ça, c'est cet Amour, cette relation. Et moi je ferai tout mon possible pour que ce lien de se brise jamais. Tout le monde devrait avoir la chance de vivre une telle histoire. Je m'accrocherai comme une dingue s'il le faut, mais je dois y arriver. Sinon, autant arrêter tout de suite. Cette idée me rend la peine du départ moins lourde, il sonne un peu comme un début, mon début. Enfin je vais pouvoir commencer, apprendre des éléments utiles à ce que je veux faire. Dans cette optique-ci, comment puis-je ne pas m'enthousiasmer de partir ?

mercredi 18 mai 2011

Well, c'est le bac les amis. Hier encore nous entrions en seconde (à cette époque nous ne mesurions pas encore la chance de ne pas avoir d’exam en fin d'année). J'ai fait mon planning de révisions, que de bachotage ! Dear Lord ! Priez pour moi les 30 mai, 7 et 8 juin : je passe mes oraux. Du 16 au 22 juin les écrits. Je stresse déjà mais une petite voix au fond de moi me persuade que tout ira bien... Si Dieu le veut haha ! JE DETESTE REVISER. Brr... tous ce bachotage à la noix, ces choses sans intérêts... Bref, je devrais être beaucoup moins présente jusqu'au 22 juin. 

xox,
Ady

PS : Cet été, c'est fêtes à volonté. 


samedi 14 mai 2011


Je regarde mon petit village, ces maisons enclavées au creux du vignoble. Peu à peu je m'éloigne, aussi bien physiquement que mentalement. Le départ va être affreusement douloureux et j'en suis consciente. Je suis trop sentimentale, ça aussi j'en suis consciente, mais je ne peux nier ma tendresse pour ces ruelles, pour ces anciens qui m'ont toujours reconnu au nom de ma famille, pour ces endroits qui nous on vu grandir. C'est ici que je suis née, et aussi irréaliste que cela puisse paraître, c'est ici que je veux vivre -et mourir. Dans mon village, dans ma maison que j'ai vu se construire en même temps que moi. Ma vie toute entière est ancrée dans ses murs et sous le papier peint mes dessins d'enfant résident encore. Mon jardin est un véritable lieu de culte entre mes six poissons rouges, mes deux oiseaux et ma chienne. Mon amie. Comment pourrais-je seulement vendre ce terrain à des étrangers qui profaneraient cette terre ? Je veux cette vue sur les trois châteaux pour la vie entière, je veux cette odeur de fermentation du raisin, cette chaleur magique l'hiver,... Je voudrais tant que tout reste ainsi, que ces voisins soient immortels et que ces jardins ne finissent pas en maisons hideuses. J'aime cet endroit par-dessus tout, je m'y sens en sécurité. L'idée de partir me fend le coeur, quitter mon foyer ne fera que m'y attacher encore plus. Bien sûr, je veux voyager, je veux partir et voler de mes propres ailes, mais mon coeur appartient à cette région. Promis, moi vivante cette maison restera mienne

mercredi 11 mai 2011

Apprendre a aimer.


Cette chanson sonne si vraie, si véritablement appropriée à toute situation, à n'importe quel type d'Amour, de relation. Ne rien attendre en retour. N'est-ce pas l'apogée du réel Amour, donner sans compter, sans même en avoir l'impression ? Juger, considérer comme normal de s'offrir, d'aimer sans aucune limite. Pour moi, ça l'est. Avec tant d'Amour à revendre qu'on tire un trait sur le passé. Qu'importe le passé ? Qu'importe les actes ? Apprendre a rêver, a rêver pour deux rien qu'en fermant les yeux. C'est si beau, il n'est nul besoin de métaphores pour expliquer les sentiments, des mots simples suffisent pour que chacun s'y reconnaissent. L'Amour ne concerne pas uniquement deux humains de sexes opposés, ni-même forcement des humains. L'Amour compose chaque être vivant de quelque manière que ce soit. C'est pourquoi je cours dans ma voie, pour le crier au monde entier, pour crier à quel point c'est beau l'Amour, l'Amour avec d'autres êtres que les humains. Suis-je folle ? Suis-je ridicule ? Peut-être, mais le fou ne se sent pas fou, il se comprend lui-même. Je me comprends, du moins, cette partie de moi. Rien que pour le geste sans vouloir le reste. J'ai envie de faire partager aux autres ma passion, de leurs montrer ma vision et de changer les moeurs. Je veux être quelqu'un au travers de ces êtres qui m'ont tant donné et qui m'ont apporté tout ce dont j'avais besoin. Je serai quelqu'un, à ma manière et pour eux. Qui suis-je face à eux ? Une humaine bien trop complexe, bien trop futile et qui se confond parmi la masse de ses congénères, alors qu'eux, chacun à leur façon sont plus différents les uns que les autres. Et savoir donner, donner sans reprendre. Donner de mon temps, donner de mon Amour et de ma sincérité. Je suis sans doute bien étrange et j'en suis consciente, mais c'est dans ce monde que j'ai grandi, que je me suis épanouie, et je sais combien ils me sont vitaux. Je suis fascinée de ce qu'ils sont, de ce qu'ils nous apportent et de cette relation qui existe entre eux et nous. Je ne veux pas la comprendre mais l'étudier, l'améliorer. Et puis, je rêve secrètement de les sauver tous autant qu'ils sont et de leurs donner la chance qu'ils méritent. Apprendre à sourire. 

samedi 7 mai 2011

T C H G : the come back.

Comme quoi, la vie vous joue parfois de drôles de tours, et pas des moindres. Des évènements tout à fait surprenants peuvent vous arriver du jour au lendemain, néfastes comme bénéfiques. Les regrets ne sont cependant pas de mise. Regretter ne sert à rien, si ce n'est à se détruire. Rester retranché dans le passé n'est pas bon, cela nous empêche d'évoluer, de profiter des beautés de la vie et qui plus est nous avons le devoir de saisir notre avenir. Un avenir qui peut se révéler réellement troublant et tout à fait déstabilisant d'ailleurs. Et puis, nous devons mesurer la chance de ces évènements, réaliser leur importance et le Bonheur qu'ils nous apportent, ce qu'ils nous enseignent aussi. Il y a toujours un enseignement a tirer de tout, bien que chacun soit en droit de le percevoir différemment. A la vérité, peu importe la lourdeur de mon coeur, la vie m'a offert une chance des plus inattendues et j'en suis pleinement consciente.

mercredi 4 mai 2011

Bien. Je viens de m'énerver contre un exercice de maths et une andouille d'étude de fonction à la con (excusez moi ce langage). Je suis stupide, je n'ai jamais compris et je ne comprendrai jamais les maths. Je m'acharne, mais au final on peut bien me mettre la réponse sous les yeux, ce truc reste totalement abstrait pour moi. Et qui plus est, inutile. Mon cerveau bloque, je resterai incapable de comprendre la logique mathématique. Ainsi va la vie.
Mais je m'évertuerai encore et encore, quitte à en perdre la tête.

Cette Amitié qui me semblait si forte, si solide, si vraie, je la vois s'envoler en fumée. Ça m'écoeure littéralement de voir ces années de partage détruites en quelques mots, de ne plus reconnaître une personne qu'on a tant appréciée. J'ai l'impression d'avoir été -une fois de plus- le dindon de la farce, de m'être impliquée corps et âme à être présente dans les pires moments, et ce même quand je n'étais pas d'accord pour finalement être jetée en quelques jours. Rayée d'une liste de contacts comme d'une vie. Je crois rêver quand je lis certains mots, quand je vois ce qui se passe. Je ne comprends plus rien. J'ai voulu offrir de mon temps, de mon amitié, parce que j'estimais que cela en valait la peine et je n'envisageais même pas le contraire. J'acceptais ce caractère que tous détestaient, je défendais une personne à qui je tenais sincèrement, autant pour ce qu'elle m'apportait que pour ce que qu'elle était. Pourtant, aujourd'hui je réalise que je me fourvoyais totalement, je défendais quelqu'un qui ne se gênait en rien pour juger les autres sans leur donner la moindre chance. J'ai réellement souffert de cette séparation, de ce déchirement car je tenais à cette Amitié, mais les mots et les actes m'ont trop heurtée et cette distance m'a faite réaliser bon nombres de choses. Entre autre que je n'étais peut-être pas si indispensable qu'on me le faisait croire vu la vitesse à laquelle j'ai été supprimée d'une vie, et même remplacée. Le pire dans tout ça, c'est que ça me fait encore de la peine de se quitter ainsi.

lundi 25 avril 2011


« Et toutes les vertues de l'Homme, sans ses vices. »

Comment oublier cette petite chose grisâtre qui rampait, cherchant la chaleur de sa mère ? Comment oublier ce petit truc qui quelques semaines après se tortillait dans tous les sens, restant à l'écart de ses frères et sœurs ? Comment oublier ce jour bénit, ce jour d'été, cette fin d'après-midi tant attendue ? Comment oublier ce petit collier rouge qui lui valu la vedette face aux autres ? Comment oublier ce petit, tout petit, corps chaud que je serrais contre moi ? Comment oublier ce chiot qui s'endormait dans le creux de mon cou ? Comment oublier cette bouille pleine de sauce tomate mais, évidemment, totalement innocente ? Comment oublier ce premier bain qui fini par une vraie apocalypse ? Comment oublier ses premières chutes ? Comment oublier ses dents pointues sur mes pieds ? Comment oublier ses premières neiges ? 
Comment expliquer à quel point j'ai besoin d'elle ? Comment expliquer que chaque matin elle illumine ma journée entière ? Comment expliquer que la seule lueur de ses yeux me remplie de joie ? 

On ne peut me prendre sans cette passion, j'en suis entièrement composée.

Octobre 2010

mardi 19 avril 2011

Et tu vois, moi ce temps je l’envoie balader. Il tente de nous voler nos souvenirs, d’effacer nos rires mais c’est peine perdue. Nous tous contre lui c’est une guerre qui n’a pas lieu d’être car nous sommes d’ors et déjà les gagnants. Chaque année il tente de flouter nos mémoires et d’y mettre des trous noirs, mais s’il croit que moi je vais le laisser toucher la mienne il se met le doigt dans l’œil. Tu sais, nos souvenirs c’est nous, c’est ce que nous sommes car ces événements nous ont construit. Je l’emmerde moi le temps, qu’il aille cueillir des fleurs ailleurs, ici nous sommes d’éternels enfants et nos souvenirs sont enfermés au plus profond de nos cœurs. Ils le font battre d’une certaine façon. Il n’est rien face à la force de nos moments favoris et ce qu’ils nous apportent : la joie. Il est faible et impuissant. Qu’importe ce qu’il engendre sur nos corps et sur nos relations, si nous voulons être les gagnants rien ne pourra nous en empêcher. Nous sommes un tout, nous sommes une boîte à souvenirs et la clef nous appartient.

lundi 18 avril 2011

Enivrant.
Il y avait quelque chose de magique dans ce poison, quelque chose d'extrêmement euphorisant. C'était le mal incarné de continuer, c'était ridicule de se balancer ainsi, mais Dieu ce que c'était bon. Rire, danser et oublier. Oublier l'avant et l'après. Entrer dans un autre monde dénué de toute conséquence, de tout jugement et plein d'une innocence un peu mal saine. Nous ne faisions rien de mal en nous amusant ainsi, pas de violence ni de méchanceté, juste des rires et des adolescentes en recherche de plaisir, celui de la vie. C'est vrai, il y avait bien d'autres moyens pour se déconnecter du monde réel, pour s'évader, mais celui-ci semblait si facile et attirant. Les caniveaux ne nous concernaient en rien, nous, nous étions juste heureuses d'exister, d'être là à cet instant précis et de se croire invincibles et tout permis.  Nous étions jeunes et le temps d'une soirée le monde nous appartenait.

vendredi 15 avril 2011

Bien. Il est 20h41 et je pense. Je pense au sens de la vie, au but de la mienne qui m’est connu depuis quelque temps. Je réfléchis à cette philosophie qui se créée en moi, à cette conception des événements que je me fais et à cette peur continuelle de tout perdre. Je crois que la vie est une roue, à l’instar de ces manèges que l’on trouve dans les foires, que le Bonheur se trouve en haut mais que peu à peu nous redescendons. Je suis montée trop haut, allée trop loin. Je crains toujours que quelque chose vienne tout gâcher, qu’au moment le plus importun le malheur s’installe. Je m’épuise à vivre l’instant présent, à profiter de chaque seconde de mon existence –du moins quand cela en vaut la peine- mais sans cesse je suis consciente de ma chance, de ma joie si fragile et cela m’effraie. Je crains le temps, les années, la distance, l’oublie,... J’ai toujours cette mauvaise impression que je ne pourrais rester éternellement en haut de la grande roue, qu’un jour ou l’autre je vais devoir entamer le descente. Quelle vision pessimiste et décalée de ce que je suis, pourtant, à la vérité c’est celle que j’ai. Celle que je nie aussi et tente d’ignorer afin de respirer pleinement cet air frais et remplie de Bonheur, sans me préoccuper de ce qui pourrait réellement arriver, sans envisager une réelle fin à ce fascinant livre. Après tout, il n’y a pas de fin mais uniquement d’autres tomes.

jeudi 14 avril 2011

Des brides incompréhensibles

I need to feel you.

Non, je ne me ferai plus avoir. Plus jamais. Je suis devenue plutôt douée à ce petit jeu, l’hypocrisie cela fait cinq ans que je la manie avec habileté. Politesse et sourires faux, au diable le respect. Détruire la vie des autres n’est pas du respect à ce que je sache, simplement ai-je appris à me taire. « De toute façon, tu ne changeras plus rien. » mais oui, tais donc ta haine, ta souffrance, caches tes pleurs, après tout ce n’est pas comme s’il te prenait une partie de ta vie.

Détruire ce qu’on a créé, faire souffrir la chair de sa chair et lui imposer des choix d’adultes aux conséquences lourdes sont des choses que je ne comprends pas. 

C’est vrai, je ne sais qu’écrire. Je ne sais que taper sur les touches ou bien gribouiller des textes sans sens réel. Mais c’est mon seul moyen d’exprimer ce que je ressens. D’exprimer mes émotions, mes sentiments. Mes craintes. Et si je n’y arrivais pas ? Si tout remontait à nouveau comme cette première fois ? Si les souvenirs venaient me submerger d’un seul coup, faisant s’ébouler ma forteresse, que devrai-je faire ? J’ai évolué, j’ai grandi –trop vite-, jugeant que le passé appartenait au passé. J’ai effacé tant bien que mal certains éléments de ma mémoire mais si elle revient, eux aussi. J’ai peur de ne pas réussir à les contenir au fond de moi, de ne pas tenir le coup et de retrouver cette mélancholie hello darkness my old friend. La distance m’apaise, c’est vrai. Je sais que c’est mauvais pour moi et pour mon équilibre, mais ai-je sincèrement le choix ? Pouvais-je lui dire non ? J’ai appris à aimer ma vie telle qu’elle est, à faire avec les changements qu’on m’avait imposés et aujourd’hui je suis sereine. C'est vrai, il est possible que j’eusse un peu peur car je sais qu’au fond de moi ces images sont gravées, je sais bien que je me souviens de tout et qu’il ne suffirait que d’une petite étincelle pour me faire m’effondrer durant quelques jours. Tout remonterait à la surface, toutes les émotions s’empareraient à nouveau de moi tentant de m’attirer dans ce trou sans fin. En vain, car je gagnerai la bataille.

Le vent s’engouffre dans mes cheveux et fait tourner les pages de mon livre. Au loin les cigognes claquent du bec et les oiseaux chantent. Le soleil réchauffe mon corps et mes souvenirs s’installent sous mes yeux. Je regarde ce jardin et partout je me revois, les années défilent, peu à peu la disposition change, des fleurs apparaissent, le gazon pousse et les jouets disparaissent. La maison me semble empreinte de nous, de nos souvenirs, c'est mon refuge. Je tente d’imaginer ma vie future, loin de ce calme, loin de cet endroit magique et j’ai peur. C’est si beau, si doux de se rappeler notre enfance. J’ai l’impression que rien d’autre  ne pourrait exister, que moi sans ces châteaux, sans ces montagnes, sans ces vignes, je ne suis rien. Pourtant, je sais bien qu’il faudra partir, que tôt ou tard je ferai ma valise, laissant cette chambre que j’ai vu se construire derrière moi, mais c’est si douloureux, si effrayant. J’ai conscience d’être peut-être trop sentimentale, voire même ridicule à m’attacher à ce point à cet endroit, mais c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à me faire à l’idée de quitter la maison à dix-sept ans, qui plus est pour monter dans cette région que je fuyais tant. La vie nous joue parfois de drôles de tours, et pas des moindres.


Un jour, j'aurai mon Combi et je partirai pour écrire.