mardi 24 septembre 2013

Et pourtant, je vous assure que je voudrais effacer son visage de ma mémoire, couper chaque battement de mon coeur en sa présence. Je vous jure que j'essaye, tant bien que mal. Je n'y comprends rien moi-même, j'ai toujours réussi à remonter, à passer à autre chose, à me faire une raison. Pourquoi cette fois-ci ça ne marche pas ? Alors je tente par tous les moyens de me vider la tête, de me vider le coeur, je me relève, fière. Mais à chaque note de ces chansons j'ai le corps tout entier qui faibli, et ce poids sur ma poitrine, cette amertume qui m'envahie. Je voudrais qu'on me dise comment faire stopper tout ça. Comment dire à mes émotions de se calmer, car j'ai beau le leur crier, elles ne cessent de se manifester, de me surprendre. Mais je ne montrerai rien. Rien de paraîtra plus. Je n'ai pas le temps d'avoir mal pour ce genre de choses, pas le temps de me lamenter pour des histoires de coeur. Je ne me laisserai pas abattre pour si peu et je me redresserai autant de fois que je tomberai. 

jeudi 19 septembre 2013

Let's go.

Et c'est reparti pour une année. Encore un an à me gaver de statistiques et de neurosciences pour des cacahuètes. Encore un an à tenir. A vrai dire après cette première expérience professionnelle cet été je dois avouer que la théorie me barbe de plus en plus. Se lever pour gagner de quoi monter mon projet me semblait beaucoup plus concret que ficher, ficher et encore ficher. Mais il faut tenir, et ce coûte que coûte. Parce qu'après cette dernière année tout va changer. Ma vie va prendre un tournant décisif. Je commencerai -enfin- à mettre la main à la pâte. C'est étrange, j'ai tellement attendu ce moment que j'en viens à le redouter, serais-je à la hauteur ? Même après toutes ces réussites je n'ai toujours pas confiance en mes capacités, je doute sans cesse de mes compétences. Cette année est un défi de plus à relever; cap.



dimanche 1 septembre 2013



Et se quitter comme si l'on allait se revoir demain, puisqu'au final rien ne changera. On peut bien m'envoyer au bout du monde, des mois durant, je reviendrai toujours le verre vide attendant qu'on m'y serve un petit gewurzt. Nous reviendrons. C'est ça qui est formidable, cette distance, ces mois, rien ne nous affecte. 

Le retour va être dur après cet été si plein d'émotions. Voir mes montagnes s'éloigner, traverser les Vosges, et peu à peu retourner en France, laissant derrière moi un été de vin et de rires. J'en ai déjà le coeur serré. Je déteste cette veille de départ, cette valise qui refuse de se fermer, et ce train qui semble me kidnapper.