mercredi 18 janvier 2012

J'aime tant ces musiques, celles que vous jugez si ringardes et dépassées. Je me laisse bercer par ces mélodies connues et m'évade dans un ailleurs. Je me souviens que petite elles me semblaient pareilles à des histoires, lorsque je les écoutais des images s'imposaient à moi, comme lorsqu'on me lisait un compte. Aujourd'hui encore elles sont les seules à m'apaiser autant, m'emportant dans une valse folle entre paroles et notes. Je connais ces paroles comme des prières et les chante en boucle. J'ai grandis avec ces chansons et c'est d'elles que je me suis construis une vision un peu fleur bleue de la vie, de l'Amour. Elles me font rêver.
Mais lorsque c'est Piaf, alors le monde doit se taire et écouter. On n’interrompt pas du Piaf. « Elle se dépasse. Elle dépasse ses chansons, elle en dépasse la musique et les paroles. Elle nous dépasse. L'âme de la rue pénètre dans toutes les chambres de la ville. Ce n'est plus Mme Edith Piaf qui chante : c'est la pluie qui tombe, c'est le vent qui souffle, c'est le claire de lune qui met sa nappe. » Jean Cocteau. Cette citation est tout bonnement magnifique tant elle est vraie. Quand Piaf chante on frissonne, on s'envole, elle fait toute la différence. Sa voix seule est un trésor, un don. Je crois que je m'égare un peu dans mes dires -comme toujours-, mais j'ai une telle admiration pour cette voix, cette femme. Au final, tout ceci pour dire à quel point j'aime les vielles chansons françaises, mes mini romances.




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