mardi 1 février 2011
Il me faut une chanson, quelque chose d'un peu romantique, de calme et d'apaisant. Quelque chose d'émouvant, quelque chose qui touche, peut-être River flows in you de Yiruma ?
Essayons.
C'était un rêve, un de ceux qui nous paraissent si réels qu'en nous réveillant on ne sait plus où l'on est ni même si l'on est encore vivant. Un de ceux dont on aurait préféré de jamais sortir, qu'importe si l'on y souffrait. C'était beau, douloureux et pourtant si apaisant. Ce qu'il y a d’extraordinaire avec les rêves c'est qu'ils nous semblent vrais, comme si ce qu'on touchait existait bel et bien. Comme si les êtres vivaient encore. Ca fait tellement de bien de rêver l'impossible.
Puisque la douleur ne se tarira jamais, autant vivre avec.
Rêver, c'est s'évader, c'est réaliser nos fantasme d'une manière virtuellement réelle. Rêver peut devenir, dans certains cas, la seule manière de se raccrocher à la vie, de croire que le monde est beau. C'est se donner les moyens de réussir, d'espérer. S'endormir sans savoir ce que nous allons vivre, quelles genre d'aventures nous attendent et quels sentiments vont nous envahir, c'est ce que nous faisons chaque soir sans même nous en rendre compte. Pourtant, qui peut dire ne pas aimer les rêves ? C'est comme sortir de la vie, partir pour un ailleurs. Rencontrer des êtres perdus, des inconnus, dans des histoires toujours un peu plus farfelues ou bien tout simplement revivre notre journée sous un autre angle, avec d'autres décisions. Le rêve n'est pas seulement l'expression de notre inconscient ni de nos désirs, c'est aussi notre évasion, l'évasion humaine.
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