samedi 1 janvier 2011

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« Imprinting on someone is like... When you see her, everything changes. All of a sudden it's not gravity holding you to the planet... it's her. Nothing else matters. You would do anything, be anything, for her. » Eclipse, Jacob.





« Tonight you will sleep for good,
You will wait for me, my love.
Now I am strong, you gave me all,
You gave all you had,
And now I am whole. »







Perdre un être qui nous est cher est une douleur, une souffrance intérieure. Ne plus être en capacité de le serrer contre nous, de le voir, de le sentir, est une torture, un supplice. Notre coeur se déchire, notre gorge se noue et nous pensons mourir aussi. Lorsque quelqu'un que nous aimons meurt et que nous en sommes pleinement conscients, la vie perd tout son sens. A quoi bon vivre sans cette présence ? La vie aura-t-elle encore un goût ? Un but ? Nous commençons a nous poser des questions sur notre raison d'exister, sur notre signification. Notre souffle se coupe, nos muscles se crispent et un rictus de douleur s'incruste sur notre visage. Nos larmes coulent ou sont refoulées, cachées. Pourtant, nous avons beau vouloir paraître forts, nous ne sommes plus rien, tout au plus de la poussière, des miettes humaines. La Terre semble s'arrêter de tourner, tout comme le sang dans nos veines. Les autres vivent tandis que nous dépérissons, seuls, éternellement seuls. En parler est inconcevable, notre gorge refuse de nous laisser sortir ne serait-ce qu'un seul mot. Nous nous recroquevillons tout en pleurant nos souvenirs. Nous promettons des choses pour se donner une raison de tenir, de rester. 
Voir mourir un être qui nous a aimés autant qu'il a pu et que nous aimerons pour l'éternité, provoque une brûlure atroce, une douleur sans nom. Cela nous marque à vie et change notre façon d'être, de penser, de réagir et d'appréhender les évènements. Une partie de nous souffrira éternellement, et le manque de cet être au prés de nous, nous détruira dés que nous baisserons nos armes. Il nous faudra être forts, très forts, et s'accrocher à la vie coûte que coûte, sans jamais perdre l'espoir. 
La seule chose en mesure de nous apaiser est l'idée que notre aimé est à présent en paix, qu'il ne connaît plus ni la douleur ni la souffrance. Il est ailleurs mais dans notre coeur, dans nos souvenirs, dans notre vie et dans chacun de nos gestes et de nos souffles. Il suffit d'y croire.
L'Amour, le vrai, le pur, celui qui ne demande rien en retour, celui qui donne sans limite, n'a pas de fin. La distance, la maladie, la mort, rien ne peut l'abattre. Si l'on aime quelqu'un réellement, au point de lui offrir sa vie de quelque façon que ce soit, alors rien ne pourra nous séparer de lui. La mort est insignifiante face à l'Amour et a la puissance, la force, qu'il dégage. Aimer est plus qu'un verbe ou qu'un sentiment, c'est une histoire, un lien, qui unira les êtres pour l'éternité. Après tout, seuls meurent ceux qui n'existent plus, et tant que nous nous souviendrons de nos morts, ils existeront. L'Amour nous rend  immortels, invincibles.
30 décembre 2010

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