En faite, il faut pleurer, hurler, faire sortir nos douleurs. Il est nécessaire de s'en débarrasser, de les exprimer. Quel paradoxe fascinant. C'est vrai, ma vision de la vie s'est vue complètement chamboulée, éclatée, j'ai tenté de tout remettre en place, mais c'est en vain. Je dois construire ma propre vie, me détacher de certains éléments et vivre. C'est dingue tout ça. Tout remonte à la surface et je lutte tant bien que mal, je m'efforce de ne pas chuter. Oui, j'ai peur de replonger, de redevenir celle que j'étais avant. J'ai peur de mon histoire. J'ai peur de me souvenir. Je n'arrive pas à faire le pas, à franchir l'obstacle. A vrai dire, c'est comme si j'avançais tout en le traînant derrière moi, tel un boulet au pied d'un prisonnier. Je suis prisonnière de moi-même. Mais, comment m'en sortir ? Moi qui étais persuadée d'avoir abandonné toutes ces mésaventures sur le bas côté, qui croyais que tout était fini. Quand est-ce que cet enfer cessera donc ?
3 janvier 2011

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