jeudi 28 août 2014



A croire que les plus belles choses disparaissent toujours les premières. Je n'ai pas les mots, tout est si confus. Je ne peux pas y croire, je ne veux pas y croire. Comment est-ce possible ? Je me rappel ce sourire, cette bonne humeur, cette joie émanant de lui. Trois ans ont passé depuis le lycée, trois ans durant lesquels nous avons chacun fait notre vie, pourtant, il y a ces personnes qui me sont restées dans le coeur, ces êtres que j'appréciais tout particulièrement. Il en faisant parti. Il y avait en lui une bonté que l'on ne trouve que très rarement chez les gens, il aimait la vie et ça se sentait. Il faisait aimer la vie aux gens. Comment a-t-on pu prendre la sienne ainsi ? Du jour au lendemain, sans prévenir ? Je ne saisis pas, je ne comprends pas. Il était de ceux qui me faisaient regretter ces années lycée, ces moments aussi fugaces qu'importants. De ces personnes que j'aurais aimé revoir au détour d'une ruelle, sur le quai de gare ou bien à une soirée. De ces êtres qui donnent tout d'eux-mêmes aux autres. Une fois de plus je réalise que la vie ne tient qu'à un fil, que demain tout peut basculer, quelqu'un peut disparaître. Parce que ces faits-divers dans les journaux ne nous touchent jamais vraiment, jusqu'au jour où vous connaissez la personne, jusqu'au jour où son mur facebook se remplis de messages d'adieux. Jusqu'à cette fois où "ce jeune de 21 ans" c'est le garçon qui faisait toujours le clown au CDI, ce garçon qui avait toujours le mot pour rire, une taquinerie dans la poche, celui qui rayonnait et que tout le monde adorait. J'ai beau l'écrire, relire encore et encore cet article, ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai. Il va revenir, il y aura des photos de lui publiées de temps à autre sur ma page d'accueil facebook, je le croiserai par hasard en ville, je lirai son nom dans la liste des acteurs d'une pièce de théâtre,... Ce n'est pas possible.


1 commentaire:

  1. Je lis rapidement, mais je suis tout autant touchée. Il y'a de ça quelques temps, j'ai aussi eu cette triste réalité venant me foutre une gifle en pleine gu*.
    On s'y fait... C'est tout ce que je peux dire à cela... s'y faire, s'habituer... bouarf.

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