11. "Vous avez aussi fait pas mal d'expériences débiles ensemble."
Y a-t-il des mots pour décrire ce genre d'amitiés ? Pour expliquer ces regards ? J'en doute. Ce serait compliquer quelque chose de si simple, de si innocent. Ce serait parler pour ne rien dire car ça se vit, ça se respire. C'est une force, une complicité, une étincelle. Quoi que l'on devienne, où que l'on aille, on se retrouvera toujours de la même façon. C'est ça le truc, c'est qu'on se retrouvera toujours. D'une manière ou d'une autre. Je ne saurais me passer de ces rires complices, guérisseurs. On grandi, on se forge des personnalités propres et différentes, mais au final si complémentaires. Nous avons ces souvenirs, ces briques, ce ciment. Nous sommes un mur indestructible.
Et puis dans le fond, serions-nous vraiment nous-même sans l'autre ?
Vingt ans. Vingt ans les cocos. Je pensais qu'à cet âge là je ressemblerais à une jeune femme, mûre et affirmée. Pourtant, je suis toujours la même enfant qu'hier. Je m'extasie toujours devant un arc-en-ciel, je ris toujours à des blagues puériles. Je ne veux pas grandir, je ne veux pas entrer dans ce monde d'adultes. Il me fait peur, il n'est pas drôle. Je mentirai en disant que j'attendais ce jour avec impatience, car la vérité est que je le redoutais. C'est un cap, et je n'aime pas les cap. Je n'aime pas les changements. Je n'aime pas les pages de ma vie qui se tournent. Pourtant, c'est avec des étoiles pleins les yeux que je m'endors ce soir. Commencer cette journée avec des amis vous chantant un joyeux anniversaire en plein amphi et la terminer en riant plus d'une heure au téléphone, sans compter tous les adorables et touchant petits messages au fil des heures, comment ne pas succomber ? Oui, j'ai vingt ans, oui le temps passe mais ça en vaut la peine. Toutes les douleurs, tous les tracas, toutes les peines de coeur, que sont-ils en comparaison à tout cela ? A tous ces gens m'offrant leur plus beau sourire, leur plus belles voix, leurs plus beaux mots. Tous ces "joyeux anniversaires" m'ont réchauffé le coeur comme rarement, et je crois qu'au fond j'en avais besoin.
Les jours passent toujours plus vite. Je redoute tant cette fin, je ne veux, ne peux, pas l'imaginer. Nous, séparés ? Nous la bande de fous ? La team parmi les teams ? J'en ai déjà la gorge serrée, la boule au ventre. Je suis arrivée en pleurs et repartirai en pleurs. J'avais si peur de tout recommencer, de devoir tout reconstruire. Me livrer n'est pas chose facile, offrir mon amitié et ma confiance encore moins, mais l'on m'a mis des pépites d'or sur le chemins. Ces sourires, chaque jour, ces rires, je ne pensais pas pouvoir partager ça si vite, si facilement, si purement. Sans eux rien n'aurait été pareil, aurais-je seulement eu la force de me lever chaque matin ? Partir aura sans aucun doute été l'une des meilleures choses qu'il me soit arrivées, parce que je les ai rencontré, eux.
Et puis dans le fond, serions-nous vraiment nous-même sans l'autre ?
Vingt ans. Vingt ans les cocos. Je pensais qu'à cet âge là je ressemblerais à une jeune femme, mûre et affirmée. Pourtant, je suis toujours la même enfant qu'hier. Je m'extasie toujours devant un arc-en-ciel, je ris toujours à des blagues puériles. Je ne veux pas grandir, je ne veux pas entrer dans ce monde d'adultes. Il me fait peur, il n'est pas drôle. Je mentirai en disant que j'attendais ce jour avec impatience, car la vérité est que je le redoutais. C'est un cap, et je n'aime pas les cap. Je n'aime pas les changements. Je n'aime pas les pages de ma vie qui se tournent. Pourtant, c'est avec des étoiles pleins les yeux que je m'endors ce soir. Commencer cette journée avec des amis vous chantant un joyeux anniversaire en plein amphi et la terminer en riant plus d'une heure au téléphone, sans compter tous les adorables et touchant petits messages au fil des heures, comment ne pas succomber ? Oui, j'ai vingt ans, oui le temps passe mais ça en vaut la peine. Toutes les douleurs, tous les tracas, toutes les peines de coeur, que sont-ils en comparaison à tout cela ? A tous ces gens m'offrant leur plus beau sourire, leur plus belles voix, leurs plus beaux mots. Tous ces "joyeux anniversaires" m'ont réchauffé le coeur comme rarement, et je crois qu'au fond j'en avais besoin.
Les jours passent toujours plus vite. Je redoute tant cette fin, je ne veux, ne peux, pas l'imaginer. Nous, séparés ? Nous la bande de fous ? La team parmi les teams ? J'en ai déjà la gorge serrée, la boule au ventre. Je suis arrivée en pleurs et repartirai en pleurs. J'avais si peur de tout recommencer, de devoir tout reconstruire. Me livrer n'est pas chose facile, offrir mon amitié et ma confiance encore moins, mais l'on m'a mis des pépites d'or sur le chemins. Ces sourires, chaque jour, ces rires, je ne pensais pas pouvoir partager ça si vite, si facilement, si purement. Sans eux rien n'aurait été pareil, aurais-je seulement eu la force de me lever chaque matin ? Partir aura sans aucun doute été l'une des meilleures choses qu'il me soit arrivées, parce que je les ai rencontré, eux.

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