jeudi 9 août 2012



Je le sais bien que je suis trop sensible, je vois ces gens vivre ce que j'ai vécu, je sais leur douleur, leurs émotions et je me rappelle les miennes. Ces mots assassins et ce petit corps pourtant si plein de vie contre moi. Cet être chaud, le coeur battant de fidélité et mes larmes inévitables. A cet instant, lorsqu'on m'a annoncé cette fin si proche, ce fut comme si le monde s'était arrêté, ai-je seulement eu aussi mal avant ? J'en doute. On me prenait là mon plus précieux trésor, mon histoire, mon enfance, une partie de moi-même. Rien n'aurais pu me consoler à ce moment là. Deux ou trois semaines. Une durée si courte, si horriblement courte après tant d'année passées. On aurait pu me casser chacun de mes os un par un que j'aurais moins souffert. Tout cela explique sans doute cette fragilité face à de telles relations, mais pourrais-je un jour la contrôler ou devrais-je la subir, quitte à en souffrir, toute ma vie ?

2 commentaires:

  1. Oui c'est exactement ça. C'est vraiment affreux comme sentiment. Mais comme tu le dis si bien: profitons des petites choses et agrippons nous aux grandes. ;) Oui, l'Angleterre c'était juste génial! Si je pouvais j'y retournerais sur le champ. :p

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  2. Oh vouii le Canada! Je veux trop y aller!
    Haha, ça aurait été sympa de se croiser ;)

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