Trois, deux, un : sautes !
C'est de cette façon là que l'on grandit me semble-t-il. Du jour au lendemain nous ouvrons les yeux sur une nouvelle vie, sur de nouvelles responsabilités mais aussi sur d'autres possibilités. A chaque âge, à chaque étape cela se passe ainsi. Hier encore tu n'étais qu'un enfant et ce matin tu es en retard pour le travail. Mais quel est cet étrange monde au temps si disproportionné, si fluide, si rapide. Certaines choses arrivent bien trop vite -bien trop tôt- tandis que d'autres se laissent désirer des années durant. Qui est donc ce machiavélique maître du temps qui se joue de nous sans cesse ? A-t-il seulement un fond de compassion pour nous ? Nous, pauvres humains, pauvres créatures victimes de nous-mêmes. Nous nous condamnons un peu plus chaque jour, c'est inévitable, nous courons droit à notre perte. Sauvez-nous, sauvez-vous. Ils crient tous à l'humanitaire. Aidez qui ? Aidez quoi ? A quoi cela sert-il de se voiler la face, nous vivons dans un monde de fou qui plus est complètement incohérent. Lorsque certains sont payés des millions pour chanter ou bien jouer avec un ballon d'autres font la manche et meurent sur le trottoir. C'est donc ça ce que nous appelons la société d'aujourd'hui ? C'est bien facile de se contenter de la déplorer et de l'ignorer. La facilité, toujours la facilité. Et si nous arrêtions de vouloir changer le monde entier, si nous nous contentions de nous occuper du nôtre tout simplement ? Si chacun voulait bien se donner la peine d'ouvrir les yeux sur son propre monde, de lui redonner une chance de briller, alors peut-être qu'un jour nous arriverions à réunir toutes les pièces d'un puzzle du paradis, non ?
Trois, deux, un : réveilles-toi.

Ah ça fait plaisir que tu viennes sur mon blog! :) Mercii! :D
RépondreSupprimerOn part avec un organisme pour prendre des cours d'anglais pour deux semaines.